Santorin
Santorin, l’ile de tous les superlatifs, hyper super touristique, bien que très supportable actuellement, une ile volcanique dont la dernière importante éruption a eu lieu il y a 10 000 ans et qui est passée d’une forme de volcan traditionnelle à une forme de croissant de lune enserrant une caldeira ennoyée de 83 km² (presque 9 km de diamètre). L’arrivée en bateau se fait au pied d’une falaise de 270m de haut, sur le sommet on aperçoit la blancheur aveuglante des villages qui donnent l’impression d’un glacier accroché au rocher. Notre hôtel qui se trouve au sud de l’ile est trop éloigné pour partir en vélo, on décide de louer un scooter pour faire le tour de l’ile de village en village. Les demeures troglodytes du village de Oia, ses moulins blancs et ses églises au dôme bleu perchées au-dessus de la caldeira sont le symbole de la Grèce. Ce qui était encore un village de pécheurs au XIX siècle n’a pu échapper au tourisme, la rue principale aligne hôtels et boutiques de luxe. Revers de la médaille, Oia doit désaliniser de l’eau de mer pour s’abreuver, mais le charme de ce village est bien réel.
Départ pour Santorin, 10 km en vélo pour aller au ferry, on laisse le CC dans un camping
Ile de Ios
Village d’Emporio
Vue sur le cratère et ses « neiges éternelles »
Port de Vlichada ou se trouve notre hôtel
Village de Megalochori
Village de Pyrgos
Photo prise du village de Imerovigli
Village de Oia
Vue du somment de l’ile Profotis LLias Speed jet qui détient le record du monde sur 24 heures avec 80 KM/H
Retour à Naxos
Après 2 heures de speed jet, on récupère les vélos dans la cale du ferry, le retour au camping ne pose pas de problème si ce n’est à faire 7km sous le soleil et 32 degrés. On récupère le CC et on descend au sud vers le spot de kite, le vent souffle autour de 14 nœuds ce qui me donne une bonne séance de kite. Le soir nous retrouvons notre spot habituel de Alyko.
Paros
Paros est une grande ile, la troisième par la superficie des Cyclades, réputée pour ses nombreuses belles plages de sable mais aussi pour offrir un des plus beaux spots de kite des Cyclades ou le Meltem souffle en juillet et août, mais comme à Naxos, l’arrière-pays est aussi intéressant à découvrir : villages authentiques, petits monastères et oliveraies. Le spot de kite se remplit à toute vitesse dès que le vent dépasse les 12 nœuds, le plan d’eau s’étend entre Paros et Antiparos et offre une grande surface de jeu, mais le vent est « side off » et le bateau de sécurité sort plusieurs fois par jour pour récupérer des personnes à la dérive.
une « transition sauté ou jump transition » et une « transition sauté avec 360 arrière ou backroll transition «
Olympe
Le Meltem perdant du souffle pour les prochains jours, nous décidons de quitter les Cyclades et de rejoindre le Pirée en 4 heures de ferry ; la chaleur nous accueille sur le continent avec une pointe à 43°C. Un beau camping ombragé à 2 heures au nord d’Athènes sera notre point de chute pour pouvoir dormir avec la clim, il fait encore 37.5 à 21 heures. Notre destination suivante est le parc national du mont Olympe qui culmine à 2917m, le parking lui se trouve à 1100m se qui procure une bonne fraicheur, on perd 20 degrés et c’est agréable. Une randonnée de 7km aller-retour, le long d’une rivière mène au monastère Saint Dionysios de Olympus construit en 1542 et détruit presque entièrement par l’armée Allemande. Le monument est resté en ruine pendant presque 60 ans avant d’être restauré. La journée se termine avec une soupe excellente de haricots prise au refuge près du départ des randonnées du mont Olympe.
Randonnée sur le mont Olympe
Une randonnée de 3H00 avec un dénivelé de 1000m nous mène au refuge Spilios Agapitos qui dispose d’un magnifique bâtiment en pierre situé sur la route E4 qui serpente jusqu’au sommet du mont Olympe que l’on ne verra pas à l’arrivée à cause des nuages. Le mont Olympe est la plus haute montagne de Grèce. D’une hauteur de 2 918 m au-dessus du niveau de la mer, il domine le nord de la Grèce et peut être vu jusqu’à Thessalonique. Il est situé aux confins de la Thessalie et de la Macédoine. Dans la mythologie, le mont Olympe représentait l’endroit où les dieux et déesses festoyaient et contemplaient les hommes. Ils formaient donc une sorte de conseil où ils régissaient les vies de mortels à l’aide de divinités secondaires. On décrit cet endroit comme étant un jardin secret où les dieux et les déesses se cachaient des mortels tout en haut du sommet, sommet caché par les nuages. Cet endroit était aussi décrit comme un endroit représentant le bonheur et où aucune intempérie ne pouvait les atteindre. Parmi ces dieux on retrouve Zeus, dieu des dieux. Il est né de l’union de deux titans, Cronos et Rhéa. Il a également de nombreux frères et sœurs. On retrouve alors Hestia, Déméter, Héra, Poséidon et Hadès. Ces six dieux et déesses faisaient partie des dieux de l’Olympe.
Le ravitaillement du refuge se fait avec des mulets
Trône de Zeus, photo prise sur internet
Météores
Nous quittons le mont Olympe sous un beau ciel bleu qui nous permet de l’admirer sans sa couronne de nuages. Le long d’une petite route qui traverse des plaines de foin, de lavande nous arrivons aux Météores dans un camping au pied des monastères. C’est en vélo que l’on parcourt les 8 km ou se situent les 6 monastères que l’on visitera demain. Les Météores sont une formation géologique du nord de la Grèce, en Thessalie, dans la vallée du Pénée. Ils abritent des monastères chrétiens orthodoxes (en grec moderne : Μετέωρα Μοναστήρια, « monastères suspendus au ciel ») perchés au sommet de falaises et pitons rocheux gris, sculptés par l’érosion. Les monastères sont perchés dans les falaises détritiques, composées de « poudingue » (conglomérat formé de galets liés par un ciment sableux) qui surplombent au nord la petite ville de Kalambaka. Il faut prendre la mesure des exploits réalisés par ces moines ermites, isolés et pourtant capables de construire ces prouesses architecturales. D’après la mythologie locale, des roches furent envoyées du ciel sur la terre par la Providence (d’où leur nom de « météores ») pour permettre aux ascètes de se retirer et de prier.
Meteores visite des monastères
Journée vélo pour aller de monastère en monastère, pour un total de 1000 m de dénivelé et 36km au compteur. Le site est grandiose, on prend la dimension du travail réalisé par les premiers bâtisseurs, mais on trouve que les restaurations en ont fait plus des musées en gommant un peu l’authenticité car tout est beau et refait à neuf . Nous avons préféré le monastère dans la vallée de Loussios avec son potager, poulailler, ses murs, son parquet qui craque et ses meubles d’origine en plus d’un café partagé avec le moine heureux de nous accueillir.
Monastère de Vaarlam
Réserve d’eau de 12 000 litres
Ancien cabestan remplacé par un moteur électrique
La porte d’origine
Monastère du grand Météore
Monastère Aghia Triada
Parc National du Pinde
Nous voilà au cœur de l’Epire, région montagneuse des Balkans où se trouve les gorges de Vikos profondes de 1000m et les villages des Zagoria : Une quarantaine de petits hameaux de maisons de pierres grises aux toits de lauze, semblent se fondre dans le paysage montagneux couvert de forêts. Ces localités sont reliées entre elles par d’anciens chemins de pierres, escaliers et superbes ponts en arche construits entre le 17 et 18 siècles. La flore et la faune sont très riches avec notamment des ours, des loups et des chamois.
Gorges de Vikos
Escaliers dans la roche pour relier 2 villages
Premiers habitats de bergers nomades
Retour sur Lefkada
Avant de quitter la Grèce, on redescend sur Lefkada, notre première ville d’étape 5 semaines plus tôt pour profiter des plages et du vent thermique qui a rendez-vous avec les kiters tous les après-midi. Notre séjour sera partagé entre le spot du moulin, très prisé par les Tchèques qui viennent en grand nombre et le spot du lagon, une zone protégée par une barrière de rochers avec une plage et des matelas, bien agréables en attendant le vent. Notre en séjour en Grèce a tenu toutes ses promesses, l’accueil fut parfait, on sent que les commerçants sont heureux de renouer avec le tourisme. On retiendra les villages blancs et bleus des iles, les bougainvilliers, le ciel bleu, la mer turquoise, les sites archéologiques, les vieilles villes avec les tavernes à l’ombre des treilles, les monastères, la sécurité et on a beaucoup aimé le dessert ou le petit verre d’ouzo offert à la fin des repas ainsi que la découverte culinaire.