Dakhla attitude, tout un programme. On est passé de l’intimité (nous étions en moyenne 6 clients par jour) au club de vacances dans toute sa splendeur. Tout est fait pour satisfaire le client : assistants kite sur la plage, gonflage des voiles à l’air comprimé, bacs pour le rinçage des combinaisons, douches, vestiaires. Tuk tuk pour le déplacement à l’intérieur, tracteur pour aller d’un point kite à l’autre.
Les buffets sont magnifiques, les chaises longues confortables, la musique pas trop forte. Une première pour nous.
Il nous manque que le vent qui souffle timidement en fin d’après-midi, mais les prévisions sont très bonnes à partir de demain midi jusqu’à la fin du séjour.
Ibrahim, un des assistants, aide au lancement et atterrissage des kite, Hélène est mise au chomage
Notre chambre et vue sur le « speed spot » – – Un potager dans le désert
Un tracteur ramène les kiteurs du speed spot situé sur le coté du site
Notre bungalow le 620
Un lion pétrifié
Dakhla, Maroc
Le 20 Avril 2024
Dakhla, Maroc
Le 21 Avril 2024
Il était prévu un changement de chambre dans la semaine, mais on ne perd pas au change, la nouvelle nous va bien et la vue n’est pas mal. Tous les matins après le petit déjeuner c’est marche sur la plage, lecture.
L’amplitude des marées a bien augmenté et le vent soufflant plus fort, la surface de la voile a diminué passant de 14 à 12 puis 10 depuis samedi. Avec un vent autour de 23 noeuds, la température ressentie est fraiche proche de 18 – 20 degrés.
Ibrahim nous attend nous saluant par nos prénoms, toujours prêt et attentif. Ils sont plusieurs assistants, chacun leur coin de plage avec un jour de repos par semaine.
Notre nouvelle chambre pour la suite de la semaine
Dakhla, Maroc
Le 23 Avril 2024
Dernier jour à Dakhla. Cet intermède de 2 semaines nous a complètement déconnecté du Maroc, surtout ces 7 derniers jours avec l’impression de vacances dans un club français. Pierre a pu faire du kite tous les jours dans de bonnes conditions même s’il y avait foule parfois sur le plan d’eau.
On retiendra les magnifiques buffets, la gentillesse des personnes travaillant ici, que ce soit les jardiniers, serveurs, assistants, toujours un mot bienveillant et réciproquement, nous n’étions pas qu’un numéro de chambre.
Demain nous reprenons le cours de notre voyage….en sens inverse jusqu’à Tiznit.
L’ile du dragon à marée haute et marée basse
Les entrées sont très bien présentées – Marche matinale en haut de la dune
Vue sur l’hotel voisin
Zone des wings foils
Zone des kitesurf, la plage est avalée par la marée haute
Ibrahim est toujours content de nous voir et m’aide à monter puis lancer la voile
La sécurité veille et vient aider quand c’est nécessaire
De Tiznit à Taroudant, Maroc
Le 26 Avril 2024
Le retour s’est bien passé, sans tempête de sable. Nous avons dormi à Tiznit hier soir et ce matin visite de Tifnit à 70km de là.
Il y a un an Tifnit était encore un village de pêcheurs. 200 logements y étaient recensés mais construits illégalement sur le domaine public sauf que les habitants vivaient là depuis plusieurs générations. Le ministère de l’équipement a envoyé en décembre 2023 une lettre à chacun leur sommant de quitter leur maison dans un délai de 5 jours disant que cette décision était normale et légale. Ils ont essayé de protester, les médias s’en sont mêlés mais les pelles mécaniques ont tout détruit. Certains pêcheurs sont partis soit en ville, soit dans d’autres ports, les autres vivent dans des tentes.
Nous avons mangé là en écoutant leur histoire racontée par Boubakar le gérant du restaurant « chez Maxim’s » qui a réussi à maintenir son activité.
Ce soir nous dormons dans un beau camping à Taroudant une belle ville entourée de remparts crénelés d’une longueur de 7 km. On fera le tour de la médina et du souk pas très animé, vendredi oblige !
Village de pêcheurs sur la côte en remontant vers le nord. Ils vivent dans des conditions précaires sur des falaises instables
Après 200 km de désert, une petite ville animée, une halte agréable pour un thé
Baie de Tifnit
Pêche du jour, seuls 2 bateaux sont sortis ce vendredi jour de prière
Photos prises une en 2024 et l’autre en 2023 avant la démolition du village
Même si l’on a mangé chez Maxim’s, on ne s’est pas régalé
Machine à café aménagée dans une voiture, elles sont nombreuses sur les grands axes
Ramparts de Taroudant
Tazentoute, Maroc
Le 27 Avril 2024
Nous prenons la route direction Marrakech et retrouvons avec plaisir les montagnes de l’ Atlas.
Des plantations d’orangers au départ de Taroudant laissent la place aux montagnes rocailleuses dont les seuls habitants sont les chèvres agrippées aux arganiers et leur berger solitaire. La route nous fait traverser un grand plateau désertique à 1850m d’altitude.
Nous faisons une halte dans une petite ville sympathique où tout le monde nous dit bonjour et on ne manquera pas de se faire alpaguer par le marchand de tapis berbères bien sûr qui veut absolument nous faire visiter sa boutique d’où nous ressortons sans tapis mais avec un thé à la menthe offert.
Le camping de ce soir est encore très beau avec la piscine et nous avons commandé un tajine pour le dîner.
Ksar Ait Ben Haddou, Maroc
Le 28 Avril 2024
La matinée est consacrée à la visite du ksar Aït Ben Haddou, magnifique forteresse de terre et de roseaux, exceptionnelle et fragile dont la moindre ruelle est occupée par des marchands de souvenir.
Pour rejoindre Marrakech, nous empruntons une belle route de montagne par le col Tizi-N-Tichka à 2260m d’altitude avec pluie et brouillard et une température de 2 degrés. Sur la route, de nombreux villages typiques de cette région du haut Atlas dont la couleur se confond avec la teinte des montagnes. Après 180km, nous arrivons à Marrakech sous la pluie.
Le ksar Aït Ben Haddou est un village fortifié et constitue le symbole de la culture amazighe et de l’architecture en terre au Sud-Est du Maroc. Cet impressionnant chef d’œuvre a été construit sur le flanc d’un rocher dans la vallée d’Ounila et se découvre en une parfaite harmonie avec son environnement naturel.
Le ksar d’Aït Ben Haddou remonte au 12ème siècle. Le village était une étape importante pour les caravanes chamelières qui reliaient les pays au-delà du Sahara aux grandes cités du Maroc comme Marrakech, Fès ou Meknes.
On peut aujourd’hui encore admirer les anciennes parties du ksar restaurées depuis sa classification par l’UNESCO en 1987 en tant que patrimoine mondial.
On y découvre alors les anciennes demeures des familles gouvernantes, le mellah de la communauté juive et des maisons plus modestes, une mosquée, une petite école coranique, des aires de battage des céréales, un grenier collectif au sommet du rocher, les restes d’un caravansérail et au loin les deux cimetières, celui pour les musulmans et l’autre pour les juifs.
Quelques films tournés sur Aït Ben Haddou
• Ali baba et les 40 voleurs, 1954
• Lawrence d’Arabie, David Lean, 1962
• Sodome et Gomorrhe, Robert Aldrich, 1962
• Œdipe Roi, Pier Paolo Pasolini, 1967
• L’homme qui voulut être roi, John Huston, 1975
• Bandits, Bandits, Terry Gilliams, 1981
• Le diamant du Nil, Lewis Teague, 1985
• Tuer n’est pas jouer, John Glenn, 1987
• Un thé au Sahara, Bernardo Bertolucci, 1990
• Le légionnaire, Peter MacDonald, 1998
• Gladiator, Ridley Scott, 2000
• Game of Thrones, Saison 3, 2013
Je porte les valises pour les touristes
Ce midi, on mange une pizza berbère dans une petite gargotte avec un thé à la menthe pour 2,5 euros
Porte Imi-Niram, à droite se trouve la place des gladiateurs où furent tournées plusieurs scènes du film Gladiator
4L snack
Marrakech, Maroc
Le 29 Avril 2024
Marrakech partage avec Fes le centre historique du Maroc. Au pied des montagnes de l’Atlas qui l’alimentent en eau potable, elle fut du 11e au 13e siècle la capitale berbère d’un empire englobant l’Espagne musulmane. Au 16ème siècle elle fut capitale du pays et abandonnée au 18ème au profit de Meknès. Au 20ème siècle elle a retrouvé un second souffle sous le protectorat français et aujourd’hui elle connaît un développement fulgurant du tourisme.
La médina classée au patrimoine de l’Unesco, avec ses 600 hectares est la plus étendue du Maghreb. C’est dans ce dédale que bat le cœur de Marrakech. Le trafic est très chaotique entre les charrettes, les calèches, les vélos, les piétons, les groupes avec leurs guides mais surtout les mobylettes, il faut raser les murs pour déambuler au milieu de cette agitation.
La place Jemaa el Fna est un spectacle à elle seule, un immense théâtre en plein air. On y trouve des diseuses de bonne aventure, des femmes proposant des tatouages au henné, des groupes de musiciens, acrobates, charmeurs de serpents, montreurs de singes…..
Dès le début de la soirée elle devient en même temps un vaste resto où des dizaines de gargotes flanquées de banquettes en bois proposent brochettes, tajines, soupes etc… dans une ambiance conviviale mais bruyante.
Le Palais de la Bahia a été construit en 1894 par Si Moussa, le Grand Vizir du Sultan Moulay Hassan I. Il était destiné à être une résidence luxueuse pour le Grand Vizir et sa famille. Le palais a été conçu par l’architecte français Paul Sinoir et s’est inspiré de l’architecture traditionnelle marocaine. Sa construction a pris plusieurs années et a nécessité plus de 3,000 ouvriers pour mener à bien le projet.
Le palais est composé de quatre cours principales, chacune ayant son propre style et design unique. La première cour est la plus ornée, avec des mosaïques complexes, des murs en stuc sculptés et des carreaux colorés. La deuxième cour est plus ouverte et aérée, avec une grande piscine au centre. La troisième cour est remplie de jardins luxuriants et de fontaines, tandis que la quatrième cour abrite les résidences privées du palais.
Marchand de soupe
Minaret de la mosquée Koutoubia
Dans ces pots mijotent le tanjia, pendant 4 à 6 heures avec de la viande de boeuf et des épices
