Essaouira, Maroc
Départ de Marrakech ce matin sous un beau ciel bleu où se découpent les sommets enneigés des montagnes de l’Atlas, neige fraîche tombée la veille. Une journée dans cette ville grouillante a suffi et nous prenons la direction d’ Essaouira (180 km). La plage d ‘Essaouira est assez surprenante, dromadaires, chevaux, kite et autres engins nautiques se partagent les mètres carrés de sable. Impressionnant ! Le vent est fort et les vagues font l’effet d’une machine à laver (parole de professionnel) du coup la séance sera un peu écourtée.
Essaouira, Maroc
En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah, décidé de faire de Mogador un port de 1ere importance. Il fait appel à un disciple de Vauban, l’ingénieur militaire français Théodore Cormut à qui il confie la réalisation de la nouvelle ville. “Sawirah”, “la bien dessinée ” en berbère est née.
Jumelée avec La Rochelle elle offre un visage très différent de Marrakech sa voisine: une ville calme, maisons blanches aux volets bleus, un port de pêche en pleine activité, nous y avons passé une bonne journée.
Marchand de thé – – Le Castello Real forteresse édifiée en 1506 par les Portugais
Amlou : pâte à tartiner composée de pâte d’amandes douces, d’huile d’argan et peut contenir du miel et la meule traditionnelle
Tajine de boulettes de sardine
Safi, Maroc
120km pour atteindre Safi par une belle route qui traverse une campagne verdoyante, oliviers, arganiers, champs de blé.
Safi est encore une cité de la côte marocaine qui fût occupée par les troupes portugaises au début du 16ème siècle. Ils y ont laissé quelques remparts et une cathédrale dont il ne reste pas grand-chose à part une petite chapelle. Safi est le plus grand port sardinier du pays mais aussi un port industriel qui traite et exporte des phosphates et pour finir c’est la ville des potiers.
Nous sommes posés pour ce soir à Oualidia, une petite station balnéaire devant une belle lagune.
Village de Safi, sa médina et son port
Arrivée des bateaux de pêche et déchargement des sardines et anchois vers les camions frigorifiques
Oualidia, 60 km après Safi, une station balnéaire très sympatique
Casablanca, Maroc
La circulation est dense cet après-midi à l’arrivée sur une aire de camping-car à Casablanca. Ce sont les vacances pour les Marocains, plus un samedi… beaucoup de familles sont de sortie, les plages sont noires de monde. Nous venions à Casablanca essentiellement pour visiter la grande mosquée Hassan ll, on ne verra que l’extérieur car à 16h c’est la fermeture, donc on est un peu déçus surtout que c’est la seule mosquée du Maroc ouverte aux non musulmans. Nous sommes impressionnés par les dimensions de la mosquée, la salle de prière fait 2 hectares soit l’équivalent de 3 terrains de foot.
Journée détente à Oualidia, thé le matin, kite l’après-midi et tajine plus harira, le soir
De belles cultures potagères sur la route entre Oualidia et Casablanca
Mosquée Hassan II
Rabat, Maroc
Rabat, ville royale et capitale. Ce qui nous frappe le plus déjà 30km avant l’arrivée ce sont les larges avenues en 2x 3 voies, la présence de nombreux policiers, des radars tous les 500m, des pelouses vertes, aucun plastique par terre, 30km de lampadaires. Nous avons failli ne pas venir par peur de la circulation avec le camping-car mais c’est fluide et tous respectent les vitesses. On trouve aisément le parking où on dormira ce soir à 100m de la médina.
Repas de ce midi dans un restau à la décoration typique marocaine, on reste dans les classiques : tajines à l’espadon et bœuf, pruneaux. Une belle porte dans la muraille des remparts longs de 5km, donne accès à la médina toute de blanc ” vêtue”. Elle fut construite au 17ème siècle pour accueillir les réfugiés andalous. Tout en haut de la rue après un beau jardin andalou se trouve sur un promontoire dominant l’océan, la Kasbah des Oudaia datant du12 ème siècle, les Oudaia étant une tribu de terribles pillards.
La promenade se poursuit vers la tour Hassan et le mausolée des rois.
La tour est ce qui reste de la construction de la plus grande mosquée au monde, rêve d’un calife au 12ème siècle et qui n’a jamais été terminée.
Le mausolée est un chef d’œuvre de l’art marocain traditionnel, chacune des 4 entrées percées dans les murs de marbre est gardée par un militaire en grande tenue qui se prête volontiers aux photos. A l’intérieur, le sarcophage royal de Mohammed V en onyx blanc pakistanais trône sous une immense coupole en bois de cèdre du Liban. Dans un coin, reposent le roi Hassan ll son successeur et son frère le prince Abdullah. Hassan ll était le père du roi actuel Mohammed Vl.
Une des entrées de la médina
Magnifique cour intérieure appelée Foundouk : ancien caravansérail (là où les caravanes faisaient halte à l’abri des brigands)
Kasbah des Oudaia
Jardin andalou
La tour est ce qui reste de la construction de la plus grande mosquée au monde, rêve d’un calife au 12ème siècle et qui n’a jamais été terminée.
le sarcophage royal de Mohammed V en onyx blanc pakistanais trône sous une immense coupole en bois de cèdre du Liban. Dans un coin, reposent le roi Hassan ll son successeur et son frère le prince Abdullah. Hassan ll était le père du roi actuel Mohammed Vl
Le grand théatre
Assilah, Maroc
On ne devait pas prendre le bateau avant ce week-end mais la halte prévue n’a pas tenue toutes ses promesses. La côte Atlantique ne nous a pas emballé dans l’ensemble On termine quand même en beauté par un beau petit port : Assilah, une belle plage, une médina séduisante, un camping sympa.
La mer est calme demain ensuite c’est tempête jusqu’à samedi donc on quitte le Maroc après 49 jours de voyage.
Un dépaysement total, une météo clémente, pas trop chaud, un 37 degrés à Dakhla et un 2 degrés dans l’Atlas. Une découverte culinaire, des tempêtes de sable incroyables dans le Sahara, les tenues vestimentaires, les travaux des champs, les souks, les marchés, les médinas, les palmeraies et les villages en pisé. Nous avons aimé Chefchaouen, Fes, Essaouira, Merzouga, Rabat et les 2 semaines de vacances à Dakhla, les routes dans les gorges et les palmeraies et bien d’autres choses. On s’est toujours et partout sentis à l’aise, aucune insécurité, aucun problème, des rencontres sympa avec d’autres voyageurs mais surtout des rencontres particulières avec les Marocains, l’un qui a partagé son repas de rupture du jeûne, un autre qui nous a offert des gâteaux et des dattes aussi pendant le ramadan. Hier, bloqués à la barrière d’une autoroute, (il fallait un badge, alors que certaines prennent l’argent) un monsieur nous a donné le sien pour que s’ouvre la barrière et il n’a jamais voulu qu’on le lui rende ni qu’on le paye bien qu’il contenait encore 150 dirhams (14 euros) pour le paiement des péages.
Ce qui nous a moins plu : les poubelles jetées au gré du vent, certaines villes sont défigurées par des tonnes de plastique… Les traversées de villages parfois périlleuses ou les enfants courent pour nous arrêter pour quelques bonbons où pièces.
La belle ville de Assilah
Le baton pour indiquer que le magasin est fermé