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Argentine

L’Argentine, est un pays d’Amérique du Sud partageant ses frontières avec le Chili à l’ouest, la Bolivie au nord-ouest, le Paraguay au nord, le Brésil et l’Uruguay au nord-est et à l’est, et l’océan Atlantique à l’est et à l’extrême sud.

Le 25 mai 1810, lors de la révolution de Mai, le pays n’accepte plus d’être gouverné par un vice-roi et crée un gouvernement local qui jure allégeance au roi d’Espagne. L’indépendance est définitivement acquise le 9 juillet 1816 à San Miguel de Tucumán.

Sa capitale est Buenos Aires, la langue nationale est l’espagnol et sa monnaie est le peso argentin.

La religion nationale est le catholicisme.

L’Argentine fait partie des pays dits du cône sud et parmi les pays d’Amérique latine, il est celui où la culture européenne est la plus affirmée. L’Argentine est l’un des pays des plus développés du continent latino-américain. Le pays est également la troisième puissance économique d’Amérique latine après le Brésil et le Mexique, que ce soit en PIB nominal ou à parité de pouvoir d’achat (PPA).

Économie: L’Argentine est un pays industrialisé souvent considéré comme émergent même si certains organismes ne reconnaissent pas cette définition, le pays ayant été un des plus riches de la planète jusqu’au début du XXe siècle mais étant souvent frappé par des crises économiques comme en 1989 ou en 2001. L’Argentine fait partie du G20. Souffrant d’inflation et de difficultés financières, le pays doit souvent faire appel aux organisations économiques internationales tel que le FMI.

L’Argentine est la deuxième puissance économique d’Amérique du Sud derrière le Brésil en termes de PIB nominal. Le pays possède une importante richesse agricole. Parmi les points forts de son agriculture, le pays était aussi régulièrement huitième au palmarès des producteurs mondiaux de céréales au milieu des années 2010, dominé par les États-Unis. Il a aussi de nombreuses capacités industrielles et un certain potentiel minier. Pourtant, l’Argentine connaît d’importants problèmes économiques. Le chômage et le bas niveau de vie continuent de marquer le pays, pourtant largement plus développé que les autres nations du tiers monde.

Quebrada de Humahuaca

25 juin 2018

Nous quittons le Chili ce matin (mais nous reviendrons), par le passo de Jama, petit poste de douane à 4200m ou les formalités sont pliées en 30 minutes, on peut noter une très bonne collaboration entre le Chili et l’Argentine pour faciliter le passage en douane ou tous les papiers se font dans la même pièce.

Le premier jour en Argentine est un enchantement de couleurs: le bleu pour le ciel, le blanc pour les salines et la neige et de l’arc en ciel pour les montagnes colorées de Humahuaca.

Nous avons 3 semaines pour rejoindre Buenos Aires distant de 2000km ou nous attend l’avion pour Paris et Nice.

La plus grande saline d’Argentine, on y extrait du sel et du lithium

Iguazu

30 juin 2018

Ce samedi est un jour spécial avec le match France Argentine pour les huitièmes de finale, nous l’avons suivi dans un restaurant entourés de supporters Argentins. Nous ne faisions pas de bruit, jusqu’au second but, le premier était un pénalty, je crie «but», dans une salle sans aucun bruit et tout le monde se retourne vers nous, eh oui, nous sommes Français!

Après le match, nous prenons la route pour voir les chutes d’Iguazu, nom qui vient du guarani : y (« eau ») et guasu (« grand »), littéralement « les grandes eaux ».

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une chute, mais d’un ensemble de 275 cascades formant un front de 3,0 kilomètres environ. La plus haute d’entre elles atteint les 80 m de hauteur. On l’appelle la Garganta del Diablo en espagnol ou Garganta do Diabo en portugais (« gorge du Diable »). L’ensemble des cascades déverse jusqu’à six millions de litres d’eau (soit six mille tonnes) par seconde.

Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Paraná, entre l’État brésilien du Paraná et la province argentine de Misiones. Elles comptent parmi les plus impressionnantes au monde.

Camping municipal gratuit, très bien entretenu

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Missions Jésuites

02 juillet 2018

Les missions jésuites des Guaranis ont été construites au XVIIe siècle et XVIIIe siècle dans la forêt tropicale d’Argentine, du Paraguay et du Brésil, sur le territoire des Guaranís. Elles sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983.

Les missions ont été construites à la suite de l’allégeance de certains chefs guaranis (les caciques) qui s’étaient placés sous la suzeraineté du Roi d’Espagne afin de ne pas avoir à se soumettre aux bandeirantes, les esclavagistes portugais du Brésil. Il y avait deux jésuites par mission.

La particularité de ces missions était que les Guaranis étaient libres. Témoigne de cette liberté les rapports de conflits entre les Jésuites et les Guaranis, ceux-ci ne supportant parfois pas les remontrances qui leur étaient faites. Le choc culturel, ainsi que le poids de cette allégeance morale aboutit à plusieurs cas de « rébellion », ou plus exactement de désertion lorsque les mutins choisissaient de repartir vivre en forêt. Il convient de souligner que dans l’ensemble, et dans le contexte de l’époque, les relations avec les hommes de l’Ancien Monde qu’étaient les Jésuites étaient exceptionnellement bonnes. Hormis la protection physique certaine, les Guaranis bénéficiaient des savoirs européens, tant d’un point de vue scientifique, qu’artistique et relativement démocratique. C’est dans le domaine de l’art qu’ils ont excellé, leurs œuvres étant aujourd’hui exposées dans les musées, et hier envoyées ecclésiastiques et aux « grands » de l’Ancien monde, comme exemplaires dignes de rivaliser avec l’art européen.

Ces missions se sont multipliées de manière exponentielle pendant trente ans, de 1611 à 1630, abritant des populations allant jusqu’à 140 000 personnes du nord de l’Uruguay au sud-est du Paraguay en passant par le Brésil et l’Argentine. Elles se développèrent avec plus de difficultés avec les tribus Guarani très dispersées dans la forêt amazonienne.

Elles furent assiégées de 1632 à 1635 par les bandeirantes. Le Père Montoya put obtenir des armes et une armée fut constituée qui mit un terme à ce problème. Le Pape Urbain VIII apporta, en 1639, sa protection aux Indiens avec la bulle Commissum Nobis.

À leur apogée les missions auraient couvert une superficie comparable à celle de la France.

Le Traité des limites entre le Portugal et l’Espagne en 1750 marqua la fin de ces missions. En 1758, les jésuites et les Guaranis revinrent pour refonder les missions car les portugais étaient repartis, n’ayant pas trouvé d’or en ces lieux.

L’expulsion des Jésuites des territoires portugais, en 1767, fut un dernier coup. De plus les administrations portugaise et espagnole étaient hostiles à ces zones de quasi extraterritorialité et envoyèrent des troupes mais l’offensive s’enlisa.

Dès lors les missions continuèrent mais déclinèrent progressivement jusqu’à disparaître au début XIXe siècle

Les 3 frontières, Paraguay à gauche, le Brésil à droite et l’Argentine ou nous sommes, confluent des fleuves Iguazu et Parana

Mission San Ignacio

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Réserve naturelle Ibera

03 juillet 2018

L’argentine nous a déjà accueilli dans plusieurs camping municipaux, avec de très belles prestations et partout les BBQ et tables (on n’a pas vu ça depuis les USA), et de plus gratuitement, c’est le cas de San Miguel, San Nicolas, Mburucuya,… dans une réserve naturelle où sont préservées la faune et la flore endémiques. Après 30 km de piste sableuse et boueuse, (4×4 indispensable), on découvre ce qui était une ancienne estancia, aujourd’hui maison des gardiens du parc et magnifique terrain de camping. On nous avait promis plein d’animaux et ce fut le cas, on a vu notamment le carpincho, un herbivore très sociable qui passe toute la journée à manger et à se prélasser.

Dans cette partie nord-est de l’Argentine, les paysages sont bucoliques et empreints de sérénité:

Troupeaux de vaches, lagunes, fermes et petits villages tranquilles et bien entretenus, de plus tout est propre. Ici c’est la pampa, c’est plat à perte de vue, l’eau, l’herbe et le sable se partagent l’espace avec les animaux. Les gauchos ont de l’allure sur leurs chevaux et portent fièrement le béret et le lasso. On se sent bien en Argentine, tout nous plait et le contact avec les Argentins est facile.

Camping Municipal de San Miguel

le Carpincho

Le Jabiru de la famille des cigognes

Camping San Nicolas

L’Ipaca

Zorro, renard rusé qui fait sa loi

Parc National de Mburucuya

04 juillet 2018

Encore un magnifique camping, dans un beau parc, une belle entrée, et plusieurs randonnées au départ du camp. Nous aurons le plaisir de découvrir d’autres animaux, le grand tatou velu et le caïman que nous n’avions pas vus à San Nicolas.

Entrée du camping

Le grand tatou velu

3 heures de balade et d’observation des animaux

San Antonio d’Areco

10 juillet 2018

ASADO et MATE

Le dimanche en Argentine c’est le jour de l’asado, viande cuite à la braise; on se retrouve en famille devant les BBQ, ici il y en a partout, pas une famille qui n’en ait pas, c’est une institution.

De délicieux fumets de grillades envahissent l’atmosphère. L’élément principal de la cuisine argentine est la viande et surtout celle de bœuf, le bœuf qui a été introduit dans le pays en même temps que les chevaux et les brebis par les conquistadores au 16eme siècle. Contrairement aux autres pays, les Argentins déjeunent tard entre 13h et 16h et dinent rarement avant 21h30, tous les commerces sont fermés entre midi et 16H00.

Il y a des carnicerias à chaque coin de rue et on s’est mis aussi à profiter de succulentes côtes de bœuf et entrecôtes (3 euros les deux pour 650g), nous n’avions pas mangé de bonne viande depuis plusieurs mois!

Le vin est produit dans la région de Mendoza dans l’ouest, le plus connu et savoureux est le malbec issu d’un cépage français de la région de Cahors (vin rouge 60 pour cent de la production, 40 pour cent de vin blanc). Mais, la boisson nationale est le maté:

On en boit partout, pendant le travail, les balades, en conduisant. On voit partout des gens avec un thermos (qui contient l’eau chaude) dans une main et dans l’autre la calebasse où vont infuser les feuilles de maté. Dans les rues, les stations-services il y a partout des distributeurs d’eau chaude.

L’usage du maté remonte à la nuit des temps, les indiens Guarani mâchaient les feuilles ou les faisaient macérer pour en faire une boisson énergétique. Les jésuites, comprenant les vertus de cette plante sur les Indiens, résistance à l’effort, coupe faim, vertus thérapeutiques, se mirent aussitôt à l’exploiter.

Une étude a démontré que les buveurs de maté développent un antioxydant cardio protecteur naturel qui accroit le taux de bon cholestérol!

L’Argentine est très différente de tous les pays que l’on vient de traverser, les villes ressemblent aux villes européennes. Les marchés typiques nous manquent un peu, à part les oranges pas de fruits si ce n’est ceux importés (bananes et pommes, ananas), mais on a plaisir à trouver du bon pain, du saucisson, du fromage et du vin.

Coté tenue, il n’y a pas d’habits traditionnels à part le béret.

Nous avons suivi la demie finale France Belgique, dans le premier bar, il y avait un match de tennis, dans le second, la télé était éteinte, on l’a faite allumer: la coupe du monde intéresse moins les Argentins qui restent bons joueurs et nous félicitent de notre progression dans la coupe.

pleine saison des oranges, elles sont énormes et très sucrées Camping devant le fleuve Uruguay

Comme en Colombie, on trouve beaucoup d’anciennes voitures

Camping d’un soir, delta du Parana

Visite du musée gaucho dans une estancia

Asado Récolte du maté

Buenos Aires

La Boca

Nous laissons le CC dans un camping à une trentaine de km de Buenos Aires, c’est aussi là qu’il séjournera pendant nos vacances en France, lui aussi il soufflera avec d’autres copains CC.

Nous prenons le bus pour arriver dans la capitale et avons réservé deux nuits d’hôtel dans le centre, un petit break bien sympathique avant le retour à la maison.

Buenos Aires est une ville immense, cité légendaire du tango qui a vu arriver des générations d’immigrants. C’est une ville qui nous a séduit mais pas vraiment surpris car elle ressemble à un bon nombre de villes européennes. Des quartiers ont été réhabilités avec succès notamment celui du port avec ses anciens docks un peu sur le modèle de Londres.

Le quartier de la Boca est le plus coloré et le plus pauvre avec ses maisons de tôle et de bois peintes dans les années 1930, quartier très marqué par les immigrants italiens venus de Gênes pour travailler dans le port en forte activité. Le drapeau génois y fut dressé et une république proclamée comme à Montmartre, mais vite réprimée.

Mais l’âme de la Boca c’est son stade un des plus bouillant du monde celui de l’équipe des Boca juniors «la Bombonera» inauguré en 1940 fief de Maradona.

Beaucoup d’espaces verts et de places ombragées font aussi l’attrait de cette ville; le cœur de Buenos Aires est la Plaza de Mayo où se sont déroulés les principaux faits marquants de l’histoire de la capitale. Le 25 mai 1810 fut le jour de la formation du premier gouvernement après l’expulsion des Espagnols. Depuis, cette place a connu de grands rassemblements de foules: manifestations des mères de disparus sous la junte militaire dans les années 1970 qui sont venues défiler tous les jeudis pendant 25 ans, appelées« les folles de mai»; défilés pour la guerre des Malouines; soutien à la démocratie et aussi à l’issue des matches de foot; et en ce moment manifestation au sujet de la vérité sur la disparition du sous-marin argentin.

Nous terminerons ces 3 jours en apothéose place San Martin devant un écran géant en compagnie de très nombreux français.

Palais du gouvernement Une pharmacie fondée en 1834

Quartier La Boca

Le marché San Telmo

La Bombonera

Eva Perón héroïne éternelle de l’Argentine, d’origine modeste, ancienne actrice, épouse de Juan Perón élu président en 1946, la madone des «sans chemises», obtient le droit de vote des femmes et met en place un plan socialinédit pour l’époque: créations d’hôpitaux, d’écoles, de centres de vacances, salaire minimum avec l’argent collecté (de force) auprès de riches entrepreneurs. Elle meurt d’une leucémie à 33ans.

Le Sarmiento

Premier bateau école de la marine nationale construit en 1897 à Liverpool, il vogua sur les océans de 1899 à 1938 et fit 40 fois le tour du monde avant de devenir un musée en 1962

Match de foot

15 juillet 2018

Une fleur artistique qui s’ouvre tous les matins avec le lever du soleil et se referme le soir.

Place de Mai, le Cabildo, coeur politique et administratif de la ville, dernier batiment de l’époque coloniale.

Place San Martin, France Croatie 4-2

Depuis hier, nous avons fait faire la vidange, le changement des plaquettes, le remplacement d’une jante; nous avons collé, poncé des rayures, changer les bavettes de garde boue et fait un grand ménage, heureux de rentrer à la maison retrouver nos familles!

A bientôt!!

Las Flores

24 Aout 2018

Nous voilà de retour sur les routes du monde. Nous avons passé un mois de vacances de rêve dans notre maison à Saint Paul et aussi dans le Béarn pour un mariage et le baptême de Léo un de nos petit fils. Ce furent retrouvailles en famille, repas sur la terrasse au milieu des oliviers avec le chant des cigales, un super mois d’été au soleil à profiter de tout et de tous.

Nous avons retrouvé hier notre CC sans FAP ni ADBLUE grâce au super travail d’un mécano! Le pot d’échappement est maintenant dans la soute, il va se promener jusqu’au retour en Europe! Nous avons aussi changé la pompe à eau ramenée dans les bagages et après une journée de repos nous partons pour la péninsule de Valdès où nous avons rendez-vous avec les baleines. Mais avant il y a 1400km à faire!

Ici c’est le début du printemps, les mimosas sont en fleurs et les feuilles apparaissent sur les arbres. La température est fraiche 14 degrés et la nuit tombe à 18h30, dur de remettre les vêtements d’hiver!

Nous faisons une première étape de 194 km pour passer la nuit au bord d’un lac dans un camping municipal et voilà c’est reparti……

El Condor

27 Aout 2018

Nous avançons tranquillement vers la péninsule de Valdés et profitons de visiter une réserve où se trouvent des milliers de Loros, espèce de perroquets qui nichent dans les trous de la falaise. Depuis que nous avons quitté Buenos Aires, nous faisons de beaux bivouacs en bordure de lac ou d’océan. En journée la température est douce entre 20 et 25°C. La route traverse d’immenses plaines où paissent des milliers de vaches, de moutons et de chevaux. La distance entre les villes est souvent de 200km, nous faisons attention pour le ravitaillement d’eau, de nourriture et d’essence. Les Argentins sont toujours aussi amicaux, ils nous demandent d’où l’on vient et nous posent plein de questions sur notre voyage.

Laguna La Salada

Los Loros

Nandous

Reserva Punta Bermeja

Peninsule Valdes

Le 29 aout 2018

La péninsule Valdés ou presqu’île de Valdés est une particularité côtière de la province de Chubut, en Argentine.

C’est la rencontre de courants chauds provenant du Brésil et froids des îles Malouines qui crée un microclimat sec et assure des conditions maximales pour la nourriture et la reproduction des animaux, les baleines, les éléphants de mer, les lions de mer, les oiseaux qui transforment la péninsule en une gigantesque maternité.

Ce rendez-vous animalier était un point incontournable de notre voyage, à cette période précise de l’année ou les baleines se retrouvent en grand nombre dans cette baie. On ne sait plus où regarder tellement elles sont nombreuses. Nous posons le camping-car pour la nuit, en haut d’une falaise, en surplomb de ce magnifique spectacle.

30 Aout 2018

Retrouvailles avec Deb et Romain et leurs 4 enfants

Photos et drone réalisés avec Romain

31 Aout 2018

Valdes

1 Septembre 2018

La baleine franche australe vit dans les eaux tempérées et subpolaires de l’hémisphère Sud, entre le 20°S et le 55°S. Sa population est estimée entre 3.000 et 4.000 individus seulement, dont le cinquième sur les côtes argentines, le groupe le plus important au monde. Elle arrive en mai en Patagonie Nord, dans les eaux calmes des Golfes de San José et Nuevo de la péninsule de Valdés, pour se reproduire, mettre bas et élever les baleineaux, et repart en septembre-octobre.

Valdés est un lieu extraordinaire pour observer ce grand mammifère que l’Argentine a déclaré monument naturel en 1994 et protège depuis 1937. Depuis l’interdiction mondiale de la chasse commerciale à la baleine prise en 1986, sa population a augmenté lentement mais elle reste menacée faute de législation internationale adéquate. Ses principaux ennemis sont l’urbanisation des côtes, les navires, les bateaux de pêche et leurs filets, la modification des écosystèmes marins.

Comment communique la baleine franche australe ?

Les scientifiques n’ont pas encore percé tous les mystères des sons émis par les cétacés. Contrairement à la baleine à bosse, la baleine franche australe ne chante pas, mais elle émet des sons dont on ignore précisément l’objectif. Les scientifiques pensent qu’ils lui servent à communiquer, à s’orienter.

L’un des comportements les plus impressionnants de la baleine franche est sa capacité à effectuer des sauts. Malgré sa taille gigantesque, la baleine utilise sa queue pour se propulser hors de l’eau. Les petits sautent pour jouer près de leur mère. Quant aux sauts des adultes, les scientifiques pensent qu’ils leurs servent à communiquer, à se débarrasser de parasites, à montrer leur force ou à marquer leur territoire. La pouponnière de la péninsule Valdés

Les comportements sexuels des baleines ont été assez bien étudiés dans la péninsule Valdés. La femelle arrive à maturité sexuelle entre 5 et 7 ans. En période de reproduction, à partir de mai, les mâles se livrent à une parade pour séduire une femelle. Pour échapper au mâle, celle-ci se met sur le dos, ventre à la surface, ou nage en eaux peu profondes. Les mâles peuvent alors s’entraider pour obliger une femelle à se retourner et permettre la copulation.La gestation durera un an et la femelle reviendra mettre bas dans ces eaux l’année suivante, entre août et octobre.

A la naissance, la mère aide son petit à monter à la surface pour respirer. Pendant le premier mois, le baleineau reste collé à sa mère qui le nourrit en expulsant son lait de deux mamelles. Le baleineau tète plus de 100 litres de lait par jour ! Il apprend ensuite à être un peu plus indépendant, à jouer, mais la mère s’en occupe pendant un an, avec une attitude très protectrice contre les autres animaux ou la présence humaine.

Chili

Argentine 2