De Saint Paul de Vence à Ushuaia

 

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Nouvelle Ecosse – Nouveau Brunswick – Acadie – Québec

Le 10 avril, attendu depuis plusieurs mois est enfin arrivé, nous prenons le vol sur KLM pour Amsterdam, Toronto et enfin Halifax. Nous quittons Saint Paul de Vence pour une longue route qui devrait nous mener à Ushuaia en Amérique du sud.

Nous récupérons le camping-car le 13 avril, après 2 jours de formalités pour régler les frais de port et de douane. Nous sommes vraiment contents de le reprendre en main, ce jeudi vers 15H00, après 16H00 les bureaux fermaient pour le week-end prolongé de Pâques; nous évitons 3 jours d’hôtel et de location de voiture.

Nous partons découvrir le sud de la nouvelle Ecosse, le temps est superbe, température 17°C et ciel bleu.

Le Tomar à quai à côté d’Halifax, vraiment l’impression d’un bloc de fer sur l’eau; nous apercevons notre véhicule au milieu des tracteurs.

Dès le camping-car disponible je vais dans une station propane pour acheter une bouteille de gaz au format US et je fais la rencontre d’un Acadien qui me dit:«ton drapeau est le mien, sauf que le mien a une étoile en plus», et de là s’engage une conversation avec Daniel qui nous raconte l’histoire de l’Acadie.

Extrait de Wikipédia:

«Les Acadiens sont les descendants de colons français venus s’établir en Amérique du Nord à partir de 1604. Ils étaient principalement originaires du centre-ouest de la France. Ils se sont installés dans le territoire antérieurement nommé « Acadie ». Dans ses limites les plus restreintes, cette colonie correspondait à la Nouvelle-Écosse péninsulaire d’aujourd’hui.

Les Acadiens s’établissent principalement autour de la baie de Fundy où ils vivent de la culture de la terre et de l’élevage. Ils deviennent des habitants relativement prospères malgré le fait qu’ils habitent une colonie politiquement instable. En effet, l’Acadie est l’objet de batailles incessantes entre les Français et les Britanniques qui veulent de part et d’autre contrôler ce territoire stratégiquement situé entre la Nouvelle-Angleterre et la Nouvelle-France. Les Acadiens vivent donc tantôt sous le contrôle français, tantôt sous celui des Britanniques.

Enfin, en 1713, la France perd définitivement l’Acadie à l’Angleterre par le Traité d’Utrecht. Les Acadiens continuent cependant de l’habiter jusqu’en 1755 alors qu’ils en sont déportés et éparpillés dans les colonies britanniques du sud qui correspondent aujourd’hui à l’est des États-Unis.

Dès 1720, quelques familles acadiennes émigrent à l’Île Saint-Jean, territoire qui se trouve toujours sous le contrôle de la France. Dans les années qui suivent, de nombreuses autres familles y émigrent, surtout pendant les sept années qui précèdent la grande dispersion de 1755.»

Premier bivouac au bord de la mer, tranquillité avec le plaisir de se retrouver dans le confort de notre camping car.

Premiers essais de vol du drone sur le territoire Canadien, tout fonctionne bien, mais le soleil était voilé, je ne garderai pas la vidéo. C’est un DJI Mavic Pro que j’ai financé en grande partie avec mon cadeau de départ en retraite, merci à tous, il devrait me donner de belles vidéo (si je ne le plante pas…)

Nous faisons bivouac dans le parc de Kejimkujik, nous ne sommes que 2 familles, dans un immense et magnifique parc.

Notre seconde rencontre marquante se fait à Saint Edouard avec une famille qui travaille dans leur ferme et cultive un vignoble, ils nous font spontanément rentrer dans leur maison pour nous offrir un café, nous parlons de la France et de l’Acadie et repartons avec 2 bouteilles de vin.

Lundi 17 avril, voilà une semaine que nous sommes arrivés, on se réveille ce matin avec quelques centimètres de neige.

Sur un parking de caravaning, nous rencontrons Hugo qui part un an en Europe avec sa famille en camping-car. Il nous invite chez ses parents et l’on se retrouve autour d’un bon repas à discuter jusqu’à une heure du matin. Nous sommes reçus comme des amis chez Denis et Marjolaine, avec leur enfants et petits-enfants, nous avons beaucoup de points communs: Marjolaine comme Hélène a été infirmière et Denis possède aussi un atelier où il construit de magnifiques canots pour la pêche au saumon.

Nous dormons devant leur maison qui domine la baie, au petit matin ils nous attendent avec un petit déjeuner d’œufs frits au sirop d’érable et de café.

Merci beaucoup pour votre accueil si chaleureux.

Le projet

Le Québec