Nicaragua
Le Nicaragua, est un pays d’Amérique centrale. Il est limitrophe du Costa Rica au sud et du Honduras au nord. Il est aussi entouré par l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes. Sa capitale et plus grande ville est Managua.
Colonisé par l’Espagne en 1524, le Nicaragua est devenu un État indépendant le 15 septembre 1821 et a adhéré aux Provinces unies d’Amérique centrale. Il s’est séparé de la fédération en 1838, devenant une république complètement souveraine en 1854.
Très loin de la situation de certains des pays de la région comme le Honduras, le Salvador et le Guatemala, gangrénés par des gangs meurtriers, le Nicaragua est aujourd’hui l’un des pays les moins violents du continent (taux d’homicides de 8 pour 100 000 habitants en 2015, le plus faible d’Amérique centrale et l’un des plus faible d’Amérique latine après le Chili, la Bolivie et Cuba). Les autorités privilégient la prévention et les forces de police entretiennent un contact social avec la population, en organisant différentes activités et en accompagnant la réinsertion des personnes anciennement liées à la criminalité. Le pays est par ailleurs félicité par la FAO en 2015 pour la réduction significative de la sous-nutrition en l’espace de quelques années.
Géographie
Le Nicaragua est entouré par la mer des Caraïbes à l’est, l’océan Pacifique à l’ouest, le Costa Rica au sud, et le Honduras au nord.
Il occupe une superficie de 129 494 km2 dont 120 254 km2 de terre. Le pays compte environ 5,8 millions d’habitants.
Le Nicaragua est un pays relativement montagneux. Les plaines côtières (Caraïbe et Pacifique) s’élèvent progressivement vers la chaîne centrale (sédimentaire), où culmine le Mogoton (2 438 m). Les plus hauts sommets se situent au nord, près de la frontière du Honduras. Le Sud du pays, à la frontière du Costa Rica, est marécageux.
Les plaines qui longent le Pacifique sont ponctuées de nombreux volcans, notamment ceux de la cordillère des Maribios, et accueillent les deux grands lacs du pays, le lac Nicaragua (ou Cocibolba) et le lac de Managua. Les lacs représentent environ 7 % de la superficie du pays.
Le pays est situé sur une zone tectonique active, et est souvent secoué par des tremblements de terre et des éruptions de ses nombreux volcans, dont 40 qui sont présentement en activités.
Le climat est tropical dans les basses terres, plus frais sur les plateaux. La côte caraïbe reçoit beaucoup plus de précipitations que la côte pacifique. La température globale du Nicaragua varie entre 28 et 33 degrés Celsius.
Le passage de frontière du Honduras vers le Nicaragua
s’est faite facilement sur une distance de 100 km, il n’en sera pas de même pour la frontière, un car de tourisme arrivant juste avant nous nous obligeant à faire une queue d’une heure et demie pour les formalités de sortie du Honduras. L’entrée du Nicaragua est plus rapide, à noter une anecdote; il faut passer les guichets de formalités avec au moins un bagage par personne, bien que nous voyagions en camping-car, j’attrape donc notre valise et un sac à dos vide que je remplis avec une grosse chaussure de marche. En fin de procédure, il faut passer les valises aux rayons, vous imaginez la tête du douanier en observant ma valise qui contient 10 pots de saumons d’Alaska et dans le sac à dos une seule chaussure! Ils me demandent d’ouvrir la valise et d’enlever l’emballage d’un pot et les voilà rassuréset pas de commentaires sur l’unique chaussure dans le sac à dos!
José et Ana passent la frontière avec nous, José se fait fort pour négocier tous les prix et nous aide bien du fait que l’espagnol est sa langue maternelle.
Volcan Cosiguina
Après le petit déjeuner, avec José et Ana, nous partons au pied du volcan Cosiguina pour une marche de 3,5 heures de montée qui nous mène à 750 m ou nous dominons le cratère et son lac. Il s’est distingué par une gigantesque éruption en 1835 qui a jeté des cendres jusqu’au Mexique et Jamaïque. Le sentier traverse des champs de maïs puis une forêt tropicale très épaisse, nous parlons avec des gens très souriants, contents de nous voir, qui habitent des maisons précaires composées de quelques planches et bouts de plastique, à l’intérieur des hamacs et un coin cuisine. Ils vont chercher l’eau avec des bidons sur un cheval jusqu’au village à plus de 2 km. Fin novembre, la saison des pluies est terminée, la température reste encore parmi les plus fraiches de l’année avec en journée autour de 32°C. Cette saison est pour nous la meilleure pour voyager avec des températures acceptables et moins de monde dans les sites touristiques.
“ramsar-lodge2 – Photo 1”
|
Repas au Honduras, dans le jardin d’un hotel gardé |
“ramsar-lodge2 – Photo 3”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 5”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 7”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 9”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 11”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 13”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 15”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 17”
 <
|
“ramsar-lodge2 – Photo 19”
|
| Au fond à gauche, un volcan du Salvadore, au fond à droite un autre au Honduras et au premier plan le Cosinuiga au Nicaragua |
“ramsar-lodge2 – Photo 21”
|
“ramsar-lodge2 – Photo 23”
|
Sur la route de Leon
Sur la route de Léon, quelle ne fut pas notre surprise de retrouver les 2 frères Jérémy et Vincent que nous avions rencontrés au lac Atitlan au Guatemala, nous nous arrêtons devant une école pour les saluer et c’est bientôt l’attroupement devant les vélos et le camping-car et c’est l’occasion pour José et Ana de faire connaissance avec eux. La ville de Léon sera pour tous l’opportunité de faire un break pour souffler.
Notre camping-car aussi a besoin de repos, le system adblue est en défaut et nous ne pouvons plus rouler sans risquer un blocage complet du véhicule. Mes amis de Nice Caravane nous aident dans la compréhension du problème, avec l’aide de José (mon amis Espagnol), nous cherchons et trouvons un mécanicien avec une valise de diagnostic qui trouve un capteur Nox défectueux. Nous le changerons demain en espérant que le problème soit vite résolu; en attendant nous profitons de la ville et dormons à l’hotel.
Léon
La ville de Léon est située sur la rivière León, à environ 80 km nord-ouest de Managua, et à environ 17 km au nord de la côte de l’Océan Pacifique. Bien que moins peuplée que Managua, León a longtemps été le centre intellectuel de la nation, avec une université fondée en 1813. León est aussi un centre industriel et commercial important.
La première ville de León au Nicaragua a été fondée en 1523 par Francisco Hernández de Córdoba à environ 30 km à l’est du site actuel ; cette vieille León a été endommagée plusieurs fois par des éruptions du volcan Momotombo. Elle a alors été déplacée sur son site actuel, qui était auparavant une ville ethnique appelée Sutiava.
L’architecture de León est d’inspiration coloniale, dont la grande Cathédrale de l’Assomption, construite de 1706 à 1740, avec deux tours ajoutées en 1746 et 1779
Lorsque le Nicaragua acquit son indépendance en 1839, León devint la capitale du nouvel État en alternance avec Granada. Granada était préférée par les régimes conservateurs, alors que les libéraux préféraient León. Pour mettre un terme à ces querelles, Managua, qui se trouve géographiquement entre ces deux villes, a été choisie comme capitale en 1858.
|
“leon2 – Photo 3”
|
| Retrouvailles au bord de la route |
|
“leon2 – Photo 7”
|
“leon2 – Photo 9”
|
“leon2 – Photo 11”
|
| Manège monté sur roues de vélo, les parents font tourner le manège. |
“leon2 – Photo 13”
|
“leon2 – Photo 15”
|
Le cratère Santiago du volcan Masaya
Nous attendons la nuit pour monter voir le volcan Santiago, un des 7 volcans en activité au Nicaragua. Dans le parc Masaya, ce volcan en forte activité, est très surveillé, des convois de 15 véhicuels sont autorisés à monter, on a droit à 15 mn pour se régaler du spectacle, puis il faut redescendre.
“masaya-volcano – Photo 1”
|
Volcan Momotombo en activité |
“masaya-volcano – Photo 3”
|
| Lac Managua |
“masaya-volcano – Photo 5”
|
| Volcan Masaya |
“masaya-volcano – Photo 7”
|
“masaya-volcano – Photo 9”
|
“masaya-volcano – Photo 11”
|
Granada
Après un court passage à Managua, pour réparer un problème moteur, (très mauvaise qualité du diesel en Amérique centrale qui a encrassé les capteurs NOX Adblue) nous rejoignons Granada.
Granada est une ville du Nicaragua et la capitale du département du même nom. Dominée par le volcan Mombacho, elle est localisée sur la côte ouest du lac Nicaragua, à environ 18 km au nord de l’océan Pacifique. Elle est la troisième plus grande ville du pays et est connue pour son architecture coloniale bien conservée et ses maisons multicolores. Elle est ainsi surnommée la Grande Sultane à cause de ses bâtiments de style andalou mauresque.)
|
Vendeur de café à un feu rouge. |
“granada – Photo 3”
|
“granada – Photo 5”
|
“granada – Photo 7”
|
| Le volcan Mombacho |
“granada – Photo 9”
|
“granada – Photo 11”
|
“granada – Photo 13”
|
“granada – Photo 15”
|
“granada – Photo 17”
|
| Sorgo vendu au poids, 7 cordobas, environ 0,2 euros |
“granada – Photo 19”
|
Laguna de Apoyo
En début d’après-midi, nous préférons rejoindre le lac Apoyo, à 14 km de Granada, pour y passer la nuit dans un super hotel – camping très fleuri dans une ambiance forêt tropicale.
La Lagune d’Apoyo est un lac du Nicaragua d’origine volcanique situé entre Granada et Masaya. Elle serait née de l’explosion d’un cratère il y a environ 21 000. Elle mesure 6 km de diamètre et s’étend sur 34 km2. Sa profondeur maximale est estimée à 176 mètres. Depuis 1991 elle a été classée comme réserve naturelle par le Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles du pays.
La réserve abrite un écosystème de type tropical sec. La flore se compose de plus de 500 espèces de plantes et d’arbres tropicaux secs, tels que pochote, palissandre noir, acajou, hog plums ou guacuco, ainsi qu’une grande variété d’orchidées.
|
|
“granada2 – Photo 5”
|
Popoyo
Depuis le mirador de Catarina, situé à 550m d’altitude, la vue est fantastique sur la lagune d’Apoyo et son cratère. Nous faisons le plein de fruits dans ce village, notamment des bananes rouges très douces, des ramboutans, une fève de cacao, des citrons doux.
Le village par sa situation privilégiée est spécialisé dans la culture des fleurs et des plantes ornementales, toutes les rues sont fleuries. Le bivouac du soir se fera sur la côte pacifique à Popoyo.
Nous voulions passer quelques jours sur l’ile d’Ometepe, sur le lac Nicaragua, nous sommes allés jusqu’à l’embarcadère, mais un vent très fort secoue le lac, les 2 volcans de l’ile sont sous les nuages et la taille du ferry ne nous convainc pas.
Nous mangeons sur la plage et la décision est prise de passer la frontière qui est à seulement 25 km. Le passage se fera dans le calme absolu, il n’y a personne ce samedi après-midi et comme nous sommes bien rodés dans les formalités, sans guide, il nous faudra moins de 2 heures pour passer au Costa Rica. Une astuce pour garder ses légumes à la frontière, vous les emballer dans un sac poubelle que vous placez au fond de la poubelle avec quelques épluchures dessus.
Le Costa Rica est une étape importante dans notre voyage, il marque notre retour à la maison pour Noel, après 9 mois sur les routes de l’Amérique. Nous sommes très fiers d’arriver au terme de cette étape sans difficultés majeures, sans problèmes d’insécurité, sans aucune amende, sans flics véreux et une seule crevaison en 9 mois. Nous avons été partout très bien accueillis.
“granada2 – Photo 5”
|
|
|
| Banane rouge, Cacao, ramboutan, sapote, mandarine et citron doux |
|
Fève de cacao |
|
| Papayes vertes |
|
| Champ de sorgho |
|
|
|
|
Famille d’Argentine dans leur Sprinter |
 |
|
| L’ile d’omotepe et ses volcans |
|
Le Nicaragua est un de nos pays préféré, on s’y sent bien en sécurité, les gens sont très accueillants, les routes sont en excellent état, on les partage avec de nombreux attelages, de bœufs, chevaux, mulets et bien d’autres. Nous voyons un pays qui s’ouvre au tourisme avec ses plages, ses volcans, ses lacs et ses belles villes coloniales. Son diesel de mauvaise qualité que notre moteur n’a pas apprécié, nous rappellera les 4 jours bloqués à Léon dans un garage ou nous avons été bien reçus pour remettre notre attelage sur pattes.