Le Chili
Le Chili, est un pays d’Amérique du Sud partageant ses frontières avec le Pérou au nord, la Bolivie au nord-est et l’Argentine à l’est et dont le territoire forme une étroite bande allant du désert d’Atacama jusqu’au cap Horn. L’île de Pâques, située à 3 000 kilomètres de Valparaíso dans l’océan Pacifique, fait partie du Chili depuis 1884. La superficie du pays est de 756 102 km2. Le gouvernement revendique aussi une possession sur le continent Antarctique : le Territoire chilien de l’Antarctique correspond aux longitudes 53°W et 90°W et est situé au sud du soixante-cinquième parallèle sud.
La capitale du Chili est Santiago.
Le Chili fait partie des pays dits du Cône Sud et parmi les pays d’Amérique latine, il est celui où la culture européenne est la plus affirmée, avec l’Argentine et l’Uruguay. Le Chili est le pays le plus développé d’Amérique latine (en 2010, son indice de développement humain était de 0,8957). C’est également, en 2010, le pays le moins corrompu d’Amérique latine8 et l’un des plus démocratiques.
La langue officielle du pays est l’espagnol chilien, mais sont aussi parlées des langues amérindiennes comme le runa simi, le mapudungun ou l’aymara, et une langue polynésienne, le vânaga rapanui sur l’île de Pâques. Aucune de ces langues n’a cependant de statut officiel.
La monnaie nationale est le peso (CLP, localement $).
Le 11 janvier 2010, le Chili est devenu membre de l’OCDE10. En 2016, le Chili est le quatorzième pays le plus inégalitaire au niveau mondial.
Sur la route de San Pedro d’Atacama
Le désert d’Atacama est la plus grande et plus large région du Chili, la plus aride au monde, elle s’étend sur 100000 km carré. C’est une région essentiellement minière qui fournit au Chili l’une de ses principales ressources: le cuivre. Nous avons parcouru 700km en deux jours, avec pour toile de fond du sable rien que du sable avec sur la route, des géoglyphes qui nous rappellent que des civilisations ont vécu là, des villages fantômes, des mines abandonnées, des voitures calcinées, des cimetières qui nous rappellent que la vie des mineurs ne tenait qu’à un fil dans les mines de nitrate et de salpêtre. Nous avons croisé aussi sur la route un homme qui courait en portant sur le dos une grande croix;cette image fut assez insolite. L’arrivée à San Pedro sera magique, le village est en adobe au milieu d’une oasis perdue en plein désert, rues piétonnes en terre, au pied du majestueux volcan Licancabur.
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Le Salar d’Atacama
Le salar d’Atacama est le plus grand salar du Chili, il s’étend sur une centaine de km, dominé par la chaine des volcans. Le Chili totalise à lui seul, 150 volcans considérés comme actifs (2085 en tout), soit 10% du total mondial. Les nombreuses sources thermales, les geysers sont directement liés à cette activité volcanique du fait de la position du Chili sur la ceinture de feu du pacifique.
Le salar a été formé par la condensation, sous l’effet de la chaleur intense, du sel contenu dans les eaux de ruissellement souterraines. On estime que l’épaisseur de sel maximale peut atteindre 1400m par endroit. En dehors des lacs, on observe une croute de sel bétonnée par la poussière formant un relief chaotique, comme des vagues pétrifiées.
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Flamant Andin
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Salar d’Atacama suite
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360 ancien village de Talabre  |
Le volcan Lascar, dernière eruption en 2007
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Bivouac sauvage au milieu du salar d’Atacama
Ciel étoilé avec la planète Mars en fin de vidéo
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Lac d’eau douce au milieu du salar
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Lagune Tebenquiche
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Vallée de la mortVallée de la lune
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Caverne de sel
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Volcan Poruna
Ce matin, nous quittons San Pedro pour aller chez Mercedes Calama, pour voir quelle solution trouver au manque de régénération au-dessus de 3000m. Le responsable, très sympathique a l’habitude de voir les campings caristes venir de Bolivie avec leur FAP bouché. Il ne peut pas modifier les paramètres pour que le FAP fonctionne au-dessus de 3000m, mais nous conseille d’acheter un produit que l’on vaporise dans le pot, si celui-ci venait à se boucher. Il s’agit d’un produit Wurth «Limpiador Filtro Particulas Diesel», on a acheté 2 sprays, qui nous l’espérons ne nous servirons pas.
Nous décidons de retourner en Bolivie et prenons la route d’Uyuni, par le col d’Ollagüe, elle traverse le désert de sable d’Atacama. Ce soir nous dormons à 3450m au pied du volcan Poruna, je lance le drone au coucher du soleil pour une super vidéo.
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Notre camp au pied du volcan
Suite sur la Bolivie, vers le salar d’Uyuni
San Pedro Atacama
Nous sommes retournés à San Pedro d’Atacama après la randonnée au salar d’Uyuni, nous prenons une journée repos et détente: on sort les vélos pour 22 km aller-retour jusqu’au village, restau très sympa, le meilleur almuerzo depuis des mois avec une présentation digne d’un restau gastronomique. Ce village est rempli de touristes, boutiques de souvenirs, agences de tours opérateurs mais ambiance vacances. Toutes les maisons comme l’église sont en adobe, le plafond est en bois de cactus tenu par des lanières en cuir de lama! Toutes les rues sont en terre et on avale pas mal de poussière!
Ce soir nous sommes invités à un BBQ par nos voisins Anglais, Néerlandais et Brésiliens et nous fêtons deux anniversaires: celui de Robert et de Pierre. La soirée se poursuit autour d’un grand feu de bois où nous rejoint un couple Allemand.
Nous avons beaucoup aimé ce camping tenu par Mauricio, un Franco-Chilien dont le grand père était basque de Tardets et avait émigré à l’âge de 14 ans en 1912.
Nous faisons une dernière incursion en Bolivie jusqu’à la laguna verde, en passant un col à 4800m, malheureusement les gardes du parc nous déconseillent d’aller plus loin la route étant recouverte de neige et verglas. On aurait aimé aller jusqu’à la laguna colorada mais tant pis!
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14 ans de voyage
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Merci pour le partage du gateau
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