Colombie
La Colombie, est une république constitutionnelle unitaire comprenant 32 départements. Le pays est situé dans le nord-ouest de l’Amérique du Sud ; il est bordé à l’ouest par l’océan Pacifique et le Panama, au nord par la mer des Caraïbes, à l’est par le Venezuela et le Brésil, au sud par l’Équateur et le Pérou. La Colombie est le 26e plus grand pays par sa superficie et le 4e en Amérique du Sud. Avec plus de 48 millions d’habitants, la Colombie est le 27e pays le plus peuplé du monde et le 2e de tous les pays de langue espagnole après le Mexique. La Colombie est une moyenne puissance, la 4e plus grande économie d’Amérique latine, et la 3e en Amérique du Sud. La production de café, de fleurs, d’émeraudes, de charbon et de pétrole forme le principal secteur de l’économie colombienne. La banque HSBC estime que la Colombie pourrait faire partie des plus grandes économies mondiales d’ici 2050.
La Colombie couvre aujourd’hui un territoire qui était, à l’origine, habité par des peuples autochtones dont les Muiscas, les Quimbayas et les Tayronas. Les Espagnols arrivent en 1499 et lancent une colonisation aboutissant à la création du Royaume de Nouvelle-Grenade puis de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade (comprenant les actuels pays de Colombie, Venezuela, Équateur, le nord-ouest du Brésil et le Panama), avec sa capitale à Bogota. L’indépendance de la Colombie est acquise en 1819, mais en 1830 la Grande Colombie s’effondre avec la sécession du Venezuela et de l’Équateur. Les futurs pays de Colombie et du Panama forment alors la République de Nouvelle-Grenade. La nouvelle nation fait l’expérimentation du fédéralisme en devenant la Confédération grenadine (1858), puis les États-Unis de Colombie (1863), avant de redevenir un pays centralisé sous le nom actuel de République de Colombie en 1867. Le Panama fait sécession en 1903 à la suite de la guerre des Mille Jours (1899-1902). La Colombie est le premier gouvernement constitutionnel en Amérique du Sud et un promoteur important des organisations panaméricaines, d’abord par le Congrès de Panama et plus tard en tant que fondateur de l’Organisation des États américains. Les partis libéral et conservateur, fondés respectivement en 1848 et 1849, sont deux des plus anciens partis politiques toujours actifs en Amérique.
La Colombie est ethniquement diverse. L’interaction entre les descendants des premiers habitants indigènes, les colons espagnols, les populations africaines déportées dans le pays comme esclaves et l’immigration du XXe siècle venue d’Europe et du Moyen-Orient, a produit un patrimoine culturel varié, également influencé par la grande variété géographique du pays. La majorité des centres urbains sont situés dans les hauts plateaux de la cordillère des Andes, mais le territoire colombien englobe également la forêt amazonienne, les Llanos et les côtes Caraïbes et Pacifique. Écologiquement, la Colombie est l’un des 17 pays mégadivers du monde, et elle est considérée comme le pays le plus mégadivers par kilomètre carré. ( Les pays mégadivers sont un groupe de pays qui détiennent la majorité des espèces et sont donc considérés comme les plus riches de la planète en matière de diversité biologique.)
Les tensions entre les partis politiques ont fréquemment dégénéré en violence, et plus particulièrement durant la guerre des Mille Jours (1899-1902) et La Violencia, à partir de 1948. Depuis les années 1960, l’Armée nationale colombienne, les insurgés de gauche (FARC, ELN) et les paramilitaires sont engagés dans le plus long conflit armé du continent alimenté par le narcotrafic qui a pris son essor dans les années 1980. Depuis 2010, la violence a diminué, avec quelques démobilisations des groupes paramilitaires dans le cadre d’un processus de paix controversé et les guérilleros ont perdu le contrôle d’une grande partie du territoire qu’ils dominaient autrefois. Dans le même temps le taux d’homicide colombien a presque diminué de moitié entre 2002 et 2006. Grâce à une politique d’éradication des cultures, la Colombie, premier producteur mondial de cocaïne pendant de nombreuses années, est maintenant largement considérée comme étant au deuxième ou troisième rang. La Colombie est le deuxième pays le plus inégalitaire d’Amérique latine après le Honduras.
Cartagena
Après une heure d’avion (avec mon nouveau passeport), nous voici enfin à Carthagène des Indeset c’est le premier pas en Colombie et en Amérique du sud, il nous semble que notre voyage prend un nouveau départ.
Pendant la préparation du voyage le nom de cette ville nous faisait rêver. Elle évoquait les Caraïbes, les pirates et les corsaires, les galions et leurs trésors. Elle fut fondée en 1533 par le conquistador Pedro de Heredia et elle servit par la suite de port de stockage des richesses extorquées à la population locale attendant d’être emportées vers l’Espagne. Elle fut à plusieurs reprises attaquée par les pirates et devint une des premières villes à déclarer son indépendance vis-à-vis de l’Espagne à partir de 1810. La vieille ville est entourée de 13km de fortifications, on la parcourt souvent le nez en l’air car le spectacle des balcons couverts de bougainvilliers est superbe et coloré; (il y a des concours des plus beaux balcons). Nous avons flâné dans les petites ruelles pavées très animées, c’est la fin des vacances, c’est aussi dimanche, l’ambiance est familiale et tranquille. Cette balade fut l’occasion de prendre notre premier café Colombien dans un bistrot typique.
La plupart des Colombiens avec qui nous avons discuté aujourd’hui, connaissent la géographie de la France grâce au tour de France, ici le cyclisme fait partie des sports populaires.
Cartagena suite
Notre balcon d’un soir à Cartagèna |
Vue sur la piscine |
Cartagena suite
Nous avons rendez-vous à 10H dans les bureaux de la Seaboard, pour nous entendre dire que le bateau n’est pas arrivé, il n’est d’ailleurs même pas parti de Colon, j’ai eu un point GPS par satellite du camping-car positionné sur le parking de Colon. Aux dernières nouvelles il devrait arriver demain soir. Nous étions plusieurs voyageurs de nationalité différente à être venus pour rien, n’ayant reçu aucune information. Avec ce retard, nous avons tout le temps pour visiter la vieille ville de Cartagena et essayer les différents hôtels…
Même s’il y a beaucoup de touristes, Cartagena est une ville encore authentique, active avec plein de marchands de rue, petits commerces, très agréable et animée.
Notre hotel de ce soir
Ecrivains de rue sur de vieilles machines à écrire
Marchand de café
Une vraie glace à l’eau, obtenue en rapant un bloc de glace et recouverte de sirop
Cartagena suite
Le passage en bateau Panama Colombie, est décrit comme la bête noire de tous les voyageurs (dépenses, perte de temps, papiers à plus finir), on imaginait passer au travers, avec un départ samedi et arrivée lundi, on y croyait…
Mais le doute est arrivé quand dimanche, la position GPS de notre véhicule l’indiquait toujours sur le parking de Colon. Pour essayer de comprendre, avec j’ai vu que le bateau était positionné à Port au Prince, nous avons pensé à une erreur de ce système !
La Seabord nous a officiellement informé le mardi 27 que le bateau était à Santiago de Cuba avec un problème de grue et une arrivée à Colon le premier mars à 19 heures et sur Cartagena pour le 3 mars ! Mais çà, nous n’y croyons déjà plus, et le week-end va compliquer les choses .
Heureusement pour nous, il vaut mieux attendre à Cartagena plutôt qu’à Colon, la vieille ville et son château ont beaucoup de charme, et nous pouvons prendre notre temps…
Alors on se balade dans la vieille ville et visitons le château San Filipe, Il a résisté à plusieurs assauts tout spécialement celui de l’attaque de la ville en 1741 par les troupes Anglaises de l’amiral Vernon et il fût pris seulement une fois, en 1697 par le commandant et baron Français De Pointis. L’Amérique du sud parlerait Anglais si les troupes Anglaises avaient réussi leurs attaques, mais ils perdirent plus de 11000 hommes dans la bataille et une grande partie de leurs navires.
Nous déjeunons dans des petitscomedors fréquentés par les locaux, c’est bon et moins cher que les restaurants (6 euros pour deux avec une soupe en entrée) Pas de grandes découvertes culinaires pour l’instant: base de riz et toujours viande ou poisson. Le soir il est facile de faire un repas en passant d’un étal à l’autre en marchant dans les rues (pain de maïs au fromage hier soir cuits à la plancha) et pour le dessert, le choix des fruits ne manque pas.
La monnaie est le peso 1euro = 3500 pesos.
la plus grande forteresse construite par les Espagnols pendant leur période coloniale
Location de téléphone pour un appel
Cartagena suite
Enfin, notre camping-car est chargé sur le Vega Zeta, en route pour le port de Cartagena, il est sur un flat rack, conteneur sans paroi latérale, ni toit, j’ai estimé son arrivée samedi vers 7 heures du matin.
Hier soir, balade nocturne sous des airs de salsa et repas avec Sarah, Jean Philippe et leurs enfants, dans un restaurant français «le Montmartre», tenu par une franco colombienne, notre premier restau français en un an, mais quel repas! Confit de canard et gratin dauphinois, tarte au citron, arrosé de Bordeaux, musique et déco Parisienne dans une ambiance rétro, une belle soirée.
Une famille argentine, en route pour l’Alaska avec ce vieux Ford
Partie d’échecs
Un vrai vélo moteur, mais avec des freins à disque
Christiophe Colomb
Santa Veronica
Après 8 jours de retard et un grand tour dans la mer des Caraïbes, le Vega Zeta a rejoint Cartagena samedi 3 mars, nous avons pu le récupérer mardi après-midi, après 2 jours de paperasses interminables. Mais tout va bien, le voyage sur le flat rack s’est bien passé, aucun dégât. Le partage du rack avec Nelson, d’origine Colombienne a été d’un grand avantage, d’abord pour partager les frais puis pour les démarches portuaires, c’est quand même plus facile avec une personne locale. C’est aussi une opportunité pour nous de rencontrer d’autres voyageurs qui ont partagé les mêmes soucis, venus d’Argentine, des USA, Corée, Allemagne, Australie, Chili et France.
Le dernier document sera pas plus facile, le SOAT, assurance du véhicule obligatoire, s’obtient pour 1 ou 2 mois mais ne peut s’acheter que le matin et ne nous assure qu’à partir du lendemain!
Nous sortirons de la ville pour nous poser à côté d’un hôtel avec piscine qui nous propose son jardin pour y dormir face à la mer; en échange nous mangerons ce soir à leur restaurant, avec des Suisses venus faire du kite surf.
Petite anecdote, j’ai donné à un taxi un billet de 20000 pesos au lieu d’un billet de 2000, il a fait marche arrière pour me dire que je m’étais trompé!
Voici une collection de photos prises les derniers jours à Cartagena.
Notre endroit préféré pour prendre un café
Voiture de Leebong dans un conteneur
Flat rack partagé avec Nelson
En attente de l’inspection par les douanes Gros lavage par 2 jeunes Vénézuéliens
Première soirée au bord de la mer des Caraibes |
Tayrona
Le parc Tayrona se situe sur la côte Caraïbe aux pieds de la Sierra Nevada, la région était jadis habitée par les Tayronas qui furent le premier peuple ethnique développé que rencontrèrent les Espagnols dans le nouveau monde en 1499. Les Espagnols sillonnèrent la Sierra Nevada et se heurtèrent à la résistance tenace des amérindiens, mais ceci furent presque totalement décimés aux cours des 75 années de guerres ininterrompues.
Nous avons fait une boucle de 17 km en passant de la forêt tropicale à de magnifiques plages accessibles seulement à pied. Le climat est très humide et la température comprise entre 22°C le matin et 35°C en journée. C’est un des parcs les plus prisés de Colombie. Nous passons 2 nuits dans un beau camping le “Castilletes” dans le parc Tayrona fréquenté par de nombreux jeunes en sac à dos venus de tous les pays du monde; des tentes sont mises à disposition en location.
Le Nico Titi
El dueño del drone
Mayapo
Nous passons 2 jours dans la région de la Guajira, terre septentrionale et désertique et semi-aride ou la température s’élève de 5 °C, à plus de 37 °C.
Corsaires anglais, trafiquants d’armes néerlandais et chercheurs de perles espagnols ont tous tenté de conquérir cette péninsule, mais nul n’est parvenu à vaincre les Wayuu qui répondaient aux envahisseurs soit par le commerce soit par les armes.
Son emblème pourrait être un sac plastique accroché à un arbuste (la région en est remplie); les contrebandiers en provenance du Venezuela, se servent de ce territoire pour acheminer leurs marchandises, au bord de la route, vous pouvez acheter de l’essence en bidon ou en bouteille…
De nombreuses communautés amérindiennes vivent surtout de la pêche et de l’artisanat dans ce secteur le plus sauvage et reculé du pays.
Nous sommes montés dans cette région pour retrouver Lionel, Emilie (rencontrés au Costa Rica), Sarah et Jean Philippe et faire la connaissance de José et Patricia et leurs enfants.
Un camion allemand nous a rejoint pensant que c’était un camping tellement nous étions nombreux.
Nous avons fait une soirée cinéma avec une projection sur le périple de Lionel et ses amis, descendant l’Amazone sur 2500 km avec un radeau construit avec des matériaux de récupération pour distribuer du matériel scolaire et faire des animations dans des pueblos très reculés.
“taganga – Photo 3”
La coque est réalisée en un seul morceau taillé dans un tronc, ils peuvent gréer un mat et une voile qui lui donnent fière allure.
Jus de canne à sucre sur un magnifique pressoir en bois
Mompox
< Nous avons passé 2 jours à Mompos située sur les berges du rio Magdalena, une des villes coloniales les mieux conservées du pays, encore à l’écart des grands circuits touristiques. C’était un important centre de commerce et un port par lequel transitaient toutes les marchandises en provenance de Cartagena. Nous avons flâné dans ses vieilles rues, vu de belles églises et fait une balade en barge sur le fleuve. cuchillas Nous avons quitté Mompox par une route de sable sur plusieurs km, à ne pas faire par temps de pluie, qui a le privilège d’être très peu fréquentée, nous prenons plaisir à traverser les campagnes. Après 200 km, la route grimpe vers la montagne, les champs sont bien verdoyants avec de nombreuses fermes et troupeaux. En arrivant, la pluie fait son apparition, nous ne l’avions pas vu depuis le Costa Rica fin janvier. Il y a toujours autant de marchands de fruits au bord de la route, bananes, mandarines, mangues, avocats, … et ananas. Notre camp ce soir est fabuleux, dans une grande pelouse entourée de fleurs exotiques avec piscine. cuchillas suite Ce camp est parmi le top 10 des camps que nous ayons fait cette année, il est composé de jardins, de lacs, autour d’une forêt tropicale et de nombreuses espèces d’oiseaux. Nous décidons d’y rester 2 nuits pour en profiter. |
Cette personne s’occupe du jardin, à le nettoyer, son perroquet reste en permanence sur son épaule
Petites bananes rouges, parmi les meilleures
Les perroquets sont venus faire un tour autour de mon drone, éveillés par le bruit particulier des hélices
Barichara
Voyagez dans le temps! Le village colonial de Barichara, probablement le plus beau village de Colombie, plein d’histoires et de légendes, est à peine touchépar l’architecture moderne. Avec ses mursblancstypiques, ses rues pavées etsinueuses, ce magnifique village semble avoir été oubliépar le temps. En langue indigène Guane, Barichara signifie «le lieu où l’on reste» situé à 1340m d’altitude, sa température y est toute l’année comprise entre 17 et 27°C.
Manger des fourmis à gros cul est une tradition du département du Santander. Ces insectes sortent de terre chaque année, autour du mois d’avril, et les paysans les attrapent pour ensuite les faire griller. Leur saveur forte et salée est liée à la gastronomie de Barichara.
Guane
Il existe une route pavée construite à l’origine par le peuple Guane, puis reconstruite au fil des siècles. La randonnée se fait en traversant une vallée remplie de cactus et d’arbres, on croise quelques chèvres et vaches; 7 km de Barichara à Guane. Le retour était prévu en bus, mais des Colombiens du club Dusteros de Santander nous ont proposé de nous ramener. Ce fut une rencontre très sympathique, nous avons discuté voyage et politique durant le trajet. Renault est très présent en Colombie, avec des voitures anciennes comme la 4L, R9, R11 mais aussi des voitures récentes avec notamment la Duster identiques à celles que l’on trouve en France, mais aussi une version pick-up. Ces 2 jours à Barichara auront été très agréables, on retrouve la même ambiance qu’en Espagne, les places ombragées devant l’église, les petits commerces et les familles réunies le dimanche.
Villa de Leyva
Nous quittons la province de Santander pour celle de Boyaca, occupée autrefois par les indiens Muiscas, cette région montagneuse est célèbre car c’est ici que Simon Bolivar et son armée affrontèrent l’infanterie Espagnole ouvrant la voie à l’indépendance du pays. La route monte au-dessus de 2500 m d’altitude et traverse des vallées verdoyantes qui respirent la tranquillité et une douceur de vie. Villa de Leyva est une belle ville coloniale fondée en 1572, comme point de retraite des militaires de haut rang, du clergé et de la noblesse, de par son climat sec et doux. La ville est aussi célèbre pour ses nombreux fossiles du crétacé, ére durant laquelle, la région était sous l’eau. Pas très loin de là se trouve un observatoire astronomique qui servait au Muiscas à déterminer les saisons, le site comprend 115 monolithes En mesurant la longueur de l’ombre des pierres, il était possible de déterminer les saisons de plantation.
Nous prenons le repas de midi à Sutamarchan, capitale Colombienne de la longaniza, saucisse régionale que l’on fait griller partout en ville.
En se promenant dans la rue, nous avons été invités à assister à une partie de tejo:
Le tejo, ou turmequé est un sport traditionnel en Colombie. Le sport est originaire du peuple amérindien Chibcha du centre-ouest de la Colombie. Le tejo se joue en lançant une rondelle ou un disque de métal pesant environ 680 g, appelé « tejo », à une distance d’environ vingt mètres, sur une cible carrée, appelée cancha, d’environ un mètre de côté fixée à un angle de quarante-cinq degré par rapport à l’horizontale. La cible est recouverte d’une couche d’argile de sorte que le tejo reste en place. Au centre de la cible se trouve un anneau de métal circulaire appelé « bocín » sur lequel sont placés deux à quatre paquets triangulaires en papier plié, appelées « mechas », qui sont remplies avec de la poudre ou un autre matériau analogue qui explose lors de l’impact. Le but du tejo est de lancer le tejo à l’intérieur du bocín et de frapper les mechas afin de créer une explosion, et finalement marquer le plus de points possible.
“villa-leyva-2 – Photo 1”
la ville se distingue par son immense plaza mayor
Dernière les façades se cachent de magnifiques patios
Fossile de bébé kronosaurus agé de 120 millions d’années