Playa Dominicalito
Après 11 heures de vol sans panne d’essence, 3 films et 2 repas, notre Boeing atterrit à San José au Costa Rica. Nous voici de retour après de supers vacances en famille et entre amis; l’envie est toujours là de poursuivre le voyage. Le lendemain, après les formalités de douane, on retrouve notre camping-car en bon état, après les courses nous prenons la direction du Pacifique; ce soir sera notre quatrième nuit au bord de la mer. La plage Bochinche fut un super spot avec pour voisin un couple d’ara Macao qui se régalaient des fruits (genre d’amande) au-dessus de notre camping-car. Après 4 km à pieds le long de la plage bordée d’une jungle, nous mangeons dans un soda (restaurant familial), servi avec un jus de tamarino, que je compare à un jus de mangue et d’ananas. Ici c’est l’été, ou plutôt la saison sèche ou la température monte; entre 22° et 33° du matin au soir et un mer à 28°C, ce sont aussi les grandes vacances scolaires, il y a un peu plus de monde sur les sites touristiques.
“playa-dominucalito – Photo 5”
“playa-dominucalito – Photo 7”
“playa-dominucalito – Photo 9”
“playa-dominucalito – Photo 11”
“playa-dominucalito – Photo 13”
“playa-dominucalito – Photo 15”
“playa-dominucalito – Photo 17”
“playa-dominucalito – Photo 19”
San Gerardo
Changement de décor, nous quittons la mer pour la montagne après un col à 3334m, nous campons dans un jardin de fleurs appartenant à un hôtel, au bord d’une rivière ou nagent plein de truites, mais elles ne veulent pas de mes mouches!
Ce matin, les colibris (humming bird) se suivent dans un gros bouquet de fleurs, il suffit d’attendre un peu pour les photographier.
“Les colibris, seuls oiseaux capables de voler en surplace pendant plus de 30 secondes. Sur un aller-retour que font ses ailes, un oiseau comme le pigeon ne met à profit que l’aller pour voler : il pousse l’air vers le bas en en arrière. Le colibri, lui, se maintient en l’air grâce aux mouvements allers et retours de ses ailes qui suivent une trajectoire en forme de huit. De plus, 75 % de la surface son aile sert à pousser l’air, contre 50 % chez le pigeon.
Un battement d’ailes très énergivore
Avec des mouvements si rapides et un cœur qui bat à 1000 battements par minute, le colibri se dépense à longueur de journée. Conséquence : pour compenser ses pertes énergétiques il mange énormément de nectar en visitant jusqu’à 1000 fleurs par jour ! Pour économiser leur énergie, les colibris entrent en léthargie la nuit, leur température interne (environ 40 °C) s’abaissant alors au niveau de celle de l’air ambiant.” (Science et vie)
Nous sommes à côté du parc des Quetzales, mais pas un seul de ces oiseaux ne s’est montré sur les chemins de randonnée
Fascinant colibri. Avec des ailes qui battent jusqu’à 100 fois par seconde, il fallait bien le 500 images par seconde d’une caméra ultrarapide pour filmer le vol du plus petit oiseau du monde ! (ZAPPING SAUVAGE 67)
“Un phénomène céleste plutôt rare a illuminé le ciel, mercredi 31 janvier : une “super Lune bleue de sang”. Derrière cette formulation emphatique, un poil sensationnaliste, on retrouve en fait la combinaison de trois rendez-vous astronomiques : une “super Lune” (lorsque la pleine Lune coïncide avec le moment où l’astre céleste est au plus près de la Terre), une “Lune bleue” (la seconde pleine lune de janvier), et une Lune de sang (une éclipse lunaire totale pendant laquelle notre satellite revêt une teinte cuivrée). Un tel alignement n’a pas eu lieu depuis le 31 mars 1866.” RTL Futur J’aurais aimé la voir et la photographier, mais depuis ma position, (Costa Rica), ce jour, la lune se couchait à 6H00 pour un début d’éclipse à 5H50! Aucune chance de l’observer, il aurait falu se trouver bien plus à l’ouest pour l’observer. Je publie une photo trouvée sur internet que j’aime bien prise, en Inde ce matin: |
Playa Blanca
Nous poursuivons notre chemin sur la côte Pacifique. Les bivouacs en front de mer sont calmes surtout dans la péninsule de Osa moins fréquentée et plus sauvage. Les animaux présents partout nous offrent un spectacle quotidien: dauphins, tortues, aras, toucans, singes capucins, crocodiles, iguanes. Le Costa Rica est vraiment riche de couleurs, de cris, de vie sauvage dans les airs et sur l’eau. Nous avons retrouvé Laetitia et Romain avec qui nous passerons dans quelques jours la frontière du Panama. Notre bateau pour la Colombie est réservé pour le 24 février.
Park Marino Ballena que nous avons rejoint en vélo avec Romain, depuis notre bivouac. Il fallait traverser une rivière à marée basse et rouler sur la plage pendant 5 kms. |
Rencontre avec Emilie et Lionel avec qui nous passons une soirée devant un grand feu avec des saucisses, du brebis d’Ossau, tome d’Abondance et un Roblochon ramenés dans nos valises.
. |
Retrouvailles avec Romain, Laetitia et leurs enfants |
Singes capucins |
Playa Blanca (suite)
Puerto Jimenez
Toucans |
Nous faisons travailler les enfants pour laver le linge dans notre bidon étanche avec del’eau et du savon.
Pavones
Demain, nous passerons la frontière du Panama après 30 jours passés au Costa Rica. Pour ce dernier bivouac, nous choisissons le village de Pavones, au bord de mer, que nous rejoignons au bout de 20 km de piste, mais le coin est splendide et nous gratifie d’un superbe coucher de soleil, voir la vidéo en bas de page.
“pavones – Photo 3”>
“pavones – Photo 5”>