Erg Chebbi, Maroc
Journée ” Paris Dakar ” avec notre véhicule et Ahmed notre guide pour un périple dans le sable de l’ Erg Chebbi. A peine quelques km après le départ après une fausse manœuvre du chauffeur c’est l’enlisement d’où nous sortirons des Espagnols très sympa ! Le but de la journée est un repas préparé par des Berbères et ce sera un pain cuit dans le sable et garni de légumes. Un moment fort cette rencontre dans le désert. Autrefois nomades ils sont maintenant sédentaires et vivent surtout du tourisme. Quelques moutons et chèvres donnent de la viande, du lait et le puits n’est pas loin près duquel se repose l’âne. Les enfants ne vont pas à l’école.
En été les températures atteignent les 50 degrés. Ils dorment dehors pour trouver un peu de “fraîcheur “quand la température descend à 35 degrés.
Nous avons le droit de faire des photos même si c’est un peu gênant. Gênant aussi de manger et boire le thé devant eux en période de ramadan. Un beau moment en tout cas.
L’après-midi se poursuivra par un moment musical à Khamlia. La tribu Gnaoua est originaire d’Afrique noire. Leurs ancêtres ont été emmenés par des caravanes à travers le Sahara et après leur émancipation ils sont devenus nomades, cherchant des terres favorables et dans les années 60 , ils ont fondé ce village.
Nous aurons parcouru 80km à 20km/h . Pour finir la journée nous ferons au coucher du soleil une ballade à pieds dans les dunes.
Erreur de conduite, je roule en automatique sur la troisième vitesse et pour passer le sable on a besoin de puissance que ne me donne pas cette vitesse. La suite sera faitn en boite manuelle sur la seconde ou la première sans plus aucun problème
Champ de fossiles
Campement Berbère
Cuisine – Salle à manger
Chambre
Four à pain intérieur
Préparation du “four” à pain
Village construit par les Français aujourd’hui à l’abandon – Marque page dédicacé
Four à pain communal utilisé tous les jours, chaque quartier a le sien
Dattier en fleur
Un point sur la dune, c’est moi sur la montée
Un point sur la dune, pour la descente
Tazarine, Maroc
Ce matin, nous quittons Merzouga pour rejoindre Tazarine situé à 200 km au sud-ouest. La traversée de Rissani nous donne l’occasion de revisiter le souk et de refaire le plein de fruits pour quelques pièces. La route traverse des zones désertiques où la végétation n’arrive pas à s’implanter.
Le camping qui nous accueille est encore magnifique : au milieu de nulle part, dans un calme absolu, planté d’oliviers, de tamaris et de lauriers roses, il reçoit aussi bien des camping-car que des vacanciers en tente berbère ou chambres d’hôtes. Demain soir nous rejoignent notre collègue Pascal et 3 autres personnes qui ont pris les pistes avec leur buggy depuis Merzouga.
Cette après midi nous enfourchons les vélos direction une carrière de marbre remplie de fossiles Orthoceras qui peuplaient les fonds sous-marins il y a environ 450 millions d’années.
Timiderte, Maroc
Super ballade encore aujourd’hui. Sur les conseils de Brahim, le patron du camping nous empruntons une petite route qui surplombe une palmeraie et traverse des petits villages en pisé. L’eau ici est bien présente et les cultures bien vertes. Celle qui domine ici est la culture du henné spécialité de la région. C’est une large vallée entourée de montagnes dignes du far west.
Ce soir, nous retrouvons nos collègues qui arrivent avec leurs buggys et dormirons ce soir en chambres d’hôtes.
Tinerhir, Maroc
De Tazarine à Tinerhir en traversant le Jbel Sarhro une belle route de montagne avec un col à 2300m. L’arrivée sur Tinerhir est impressionnante avec dans les gorges une belle palmeraie et des cultures, irriguées en eau par la rivière Todra.
Petit déjeuner au soleil, un oiseau vient se poser sur mon pied
Départ de nos collègues pour une journée de 200 km sur des pistes
Une erreur de navigation nous fait prendre une piste de 8 km pour éviter 70 km de route
Repas à midi à 2200 m d’altitude
Village de Ait Senan
Notre camping au milieu d’une palmeraie
Un système d’irrigation assez complexe pour alimenter en eau la palmeraie
Gorges du Toudgha (Todra) et gorges du Dadès, Maroc
Boucle Gorges de Todra Gorges du Dadès par Agoudal.
Le soleil se lève dans le Todra, des mouflons très photogéniques se profilent sur l’ocre des montagnes, une belle surprise. La route est excellente jusqu’à Agoudal. On est toujours surpris de surplomber ces vertes vallées dans un univers très minéral. Chacun s’active dans son lopin de terre. L’irrigation est tout un art que savent maîtriser les Marocains. On ne passe pas inaperçu dans ces villages, les enfants sortent de partout pour quémander quelque chose. Après Agoudal on monte un col à 2800m. Quelques plaques de neige résistent encore. Il fait 8 degrés. Beaucoup de travaux sur la descente vers le Dadès nous obligent à rouler sur une piste pendant 27km avec de nombreux lacets puis on retrouve le bitume.
On se pose au camping Berbère dans la vallée à 1800m d’altitude.
Début de la vallée du Todra
“Il range” un peu la route pour que l’on puisse passer – Déjeuner à 2500m d’altitude
Jour de lessive un peu partout dans la vallée, séchage du linge
lavage du linge
Gorges de Dadès, Maroc
La descente des gorges vers la vallée de Dadès se fait en quelques virages et un bon dénivelé. L’endroit est très fréquenté par les tours opérateurs. De nombreux restaurants, hôtels, chambres d’hôtes font vivre du tourisme les villages environnants.
Une belle formation rocheuse appelée : les doigts de singes attire les randonneurs. Nous emporterons le pique-nique pour nous aussi aller nous balader.
La température monte à 27 dans l’après-midi quand nous arrivons à Skoura. Le camping choisi est très agréable et nous apprécions les chaises longues au bord de la piscine.
Gorges du Dadès
Les doigts de singe
Petite randonnée pour profiter du paysage
La vallée des roses