PANAMA
Le Panama, est un pays de 75 420 km2 situé à l’extrémité sud de l’Amérique centrale, sur l’isthme de Panama. Il est limitrophe du Costa Rica et de la Colombie, dont il faisait autrefois partie. Le pays était peuplé de 3 657 024 habitants en 2015.
Le canal du même nom, canal de Panama autrefois américain, est aujourd'hui une source majeure de financement pour l'État panaméen. Une des spécificités du pays au niveau politique est qu'il ait renoncé à avoir une armée puissante au profit de la protection de son environnement ; c'est aussi le pays dont la plus grande proportion est couverte par des parcs naturels nationaux.
Le pays est également un important paradis fiscal, un des derniers – avec Bahreïn, le Vanuatu, Nauru et le Liban – à refuser de lever son secret bancaire
Le carnaval de Panama est réputé pour ses spectacles légendaires en fanfare et ses costumes impressionnants. Il est aussi connu pour la tradition des culecos : on arrose le public d'une eau tout droit sortie de camions citernes, le tout sur des rythmes endiablés de reggaeton. De nombreux artistes populaires panaméens investissent les artères principales de Panama.
Autre fierté du carnaval de Panama, le défilé des polleras (robes traditionnelles panaméennes).
Pas de carnaval sans l'incontournable élection de la reine du carnaval, avec une particularité cependant, puisque ici on élit plusieurs reines : une pour chaque quartier !
Les festivités sont réglées comme du papier à musique : ouverture le vendredi, journée internationale le samedi, journée de la pollera (grande jupe traditionnelle) le dimanche gras, journée du costume le lundi, journée de la reine et grande parade le Mardi gras, et cérémonie d'enterrement de la sardine, marquant la fin du carnaval et l'entrée en carême.
Les familles sont nombreuses à se retrouver sur des kilomètres de plages, elles envahissent tous les recoins et même notre camping. Le niveau sonore est impressionnant car chacun met sa musique avec celui qui aura les plus grosses enceintes. A 21h30, les boules Quies se suffisant plus, Romain frappe à la porte et nous propose de lever le camp, ce que nous faisons avec plaisir. La suite en image:
Agua Mina
La route qui mène à Panama city traverse le pays depuis le Costa Rica. Les paysages sont très différents, peu de villes ou villages ni de culture ou élevage à part quelques champs de cannes à sucre, en conséquence, les magasins sont pauvres en fruits et légumes. Cela rend la campagne assez triste et ce qui explique la pauvreté de nos reportages photo. C’est le premier pays en 10 mois qui nous laisse sans émotion particulière; on le traverse plus qu’on ne le visite. Dans les points positifs, les campings sont bien aménagés et les propriétaires très sympathiques.
Camping au bord de la plage Les mangues seront bonnes à manger dans quelques semaines |
Premier camping depuis les USA avec "full hook-up", électricité, eau et tout à l'égout |
Julie et Zoé |
Canal de Panama
Nous passons une nuit au bord du canal, dans la ville de Gamboa, entre les casernes des pompiers et de la police, ces derniers nous ont proposé de l’eau et de jouer au foot avec eux. Le pasteur de l’église en face est venu nous souhaiter la bienvenue en nous proposant sa salle de bains, un panneau indique:«Dieu est notre Seigneur, Dieu aime les touristes»!
Une habitante du quartier, alléchée par les odeurs du BBQ, est venue nous saluer.
Ce matin, visite de l’écluse de Miraflores, construite en, 1913, qui a une taille insuffisante pour les porte-conteneurs modernes, on voit sur les photos, en arrière-plan, la nouvelle écluse construite en 2007 qui autorise leurs passages. Elle porte les navires du niveau de la mer, coté Pacifique à une hauteur de 26m en moyenne (dépend de la marée), sur le lac artificiel Gatún, construit pour le transit des bateaux. Il est alimenté en eau douce, par 2 barrages situés en amont qui régulent le niveau du lac entre la saison sèche et celle des pluies. Les écluses sont alimentées par gravité par l’eau du lac, à chaque manœuvre d’une écluse, 101000 m3 d’eau sont déversés dans la mer.
La traversée du lac se fait en sens unique le matin et dans l’autre sens l’après-midi, les bateaux parcourent une distance de 75 km et s’acquittent d’un cout de péage moyen de 50 000$.
Côté mer des Caraïbes, les écluses de Gatún, redescendent les navires au niveau de la mer.
Pour plus d’information sur la construction du canal et ses positions stratégiques, suivre ce lien Wiki
Depuis notre bivouac à Gamboa |
Remarquez l'allure du piéton! Les trains de chaque coté du bateau, à l'avant etl'arrière, controlent la vitesse et la position du navire |
En arrière plan, le nouveau canal, qui relie le lac Gatún en une seule écluse, pour les porte-conteneurs modernes |
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Panama City
Une première étape se termine après 46500 km réalisés depuis Halifax, qui nous oblige à mettre notre camping-car dans un bateau à destination de Cartagena. Il n’existe pas de route entre le Panama et la Colombie, c’est le «gap de Darien», zone de marais et de forêts infranchissables. Cette semaine a démarré avec une liste impressionnante de démarches administratives, à Panama City, en préparant les photocopies par dizaine, avec une inspection de police, qui vérifie si le véhicule n’a pas de contravention, d’accident et n’est pas recherché par les polices internationales. Avec ce premier certificat, on passe ensuite en douane à Colon, côté mer des Caraïbes, pour obtenir le certificat d’export du véhicule, puis c’est le contrôle avec un chien pour vérifier l’absence de drogue, avant de laisser le véhicule entre les mains du transporteur de la Seaboard; le bateau lèvera l’ancre samedi pour une traversée de 24 heures, nous pourrons le récupérer (normalement), à Cartagena, lundi après 10H00.
Ces formalités sont le moment de rencontres, d’échanges et d’entraide avec des voyageurs de tous les pays qui cherchent comme nous la bonne porte et le bon bureau. Nous en profitons pour tisser des liens et se promettre des rencontres dans leurs pays.
C’est aussi des moments de tristesse, quand on se sépare avec la famille Dumas, après plusieurs mois de routes à se croiser et partager les bivouacs, mais on se promet des retrouvailles pour bientôt.
Cette vidéo représente 5 heures de préparation du véhicule pour l’embarquement sur le bateau, il faut fixer une cloison entre le poste de conduite et la cellule arrière, les conducteurs seront ainsi cloisonnés à l’avant seulement; puis nous le préparons à la traversée en mer ou tout doit être bien rangé en cas de tempête.
Changement de plan, en ouvrant mon passeport à l'embarquement pour Cartagena, je constate que mon passeport est tout froissé, probablement à cause de mon téléphone qui était dans la même poche. Le douanier refuse de nous laisser passer et nous prenons la direction de l'ambassade de France qui se trouve qu'à quelques km de là!
Air Panama me déplace mon billet sans frais, j'ai fait les démarches pour obtenir un nouveau passeport, si tout va pour le mieux, nous pourrions l'avoir demain, sinon lundi entrainant de nombreux tracas, car nous sommes supposés être à Cartagena lundi pour récupérer le camping car, la complication sera pour payer le "flat rack" que nous avons partagé avec une autre personne.... Sur ce dernier se trouve 2 véhicules pour lesquels nous partageons les frais, le paiement devant se faire ensemble...
Mais il y a encore un peu d'espoir, nous verrons demain matin si le nouveau passeport est fait.
Un bel appartement loué à coté de l'ambassade dans le vieux Panama Vue du toit |
L'ambassade de France au Panama |
Monument à la gloire des milliers de travailleurs morts pour la première construction du canal de Panama |
Un artiste avec lequel j'ai sympathisé |
Dernière minute et bonne nouvelle
Vendredi matin, 9H30, je reçois un mail de l'ambassade, mon passeport sera disponible à 11H00 soit moins de 24h après la demande!
Nous allons tout de suite après à l'aéroport pour essayer de partir le plus tot possible, demain serait l'idéal. Après la journée d'hier, aujourd'hui, c'est l'euphorie!
Merci à l'ambassadeur de France.