Le Pérou, en quechua Piruw et en aymara Piruw, est un pays situé dans l'ouest de l'Amérique du Sud. Entouré par l'Équateur, la Colombie, le Brésil, la Bolivie, le Chili et l'océan Pacifique, il est le troisième plus grand pays du sous-continent par sa superficie : 1 285 220 km2. Lima, une vaste aire urbaine de 9 millions d'habitants, est la capitale et la plus grande ville du pays. Sa capitale historique est Cuzco, ancienne capitale de l'empire inca.
Le système politique actuel repose sur la Constitution de 1993. Depuis 2002, le Pérou a été divisé en 24 départements et un important processus de décentralisation a été mis en place. Parmi ses trois langues officielles, la plus parlée est l'espagnol, suivie du quechua et de l'aymara. Le nombre d'habitants est de 31 826 018 en 2017. Les peuples descendant des Incas, principalement Quechuas et Aymaras, représentent le groupe le plus important (45 % de la population), suivis par les métis Européens/Amérindiens (37 % de la population) et les descendants d'Européens (15 % de la population).
Le sol est la monnaie nationale péruvienne depuis 1991, en remplacement de l’inti.
>Nous quittons l’Equateur et ses montagnes verdoyantes et franchissons la frontière péruvienne. 2heures de formalités c’est normal. On n’aura pas droit à la fouille complète du CC alors qu’un couple de jeunes français n’échappera pas au vidage complet de leur camion, chien renifleur à l’intérieur. Finalement ils pourront repartir 3heures plus tard.
>Les paysages sont radicalement différents, désertiques et tristes. La route côtière est bien déformée avec des creux et des bosses, les bas cotés sont remplis de déchets, les villages de pêcheurs pas très attrayants bref la première impression est mitigée.
>Nous prenons des soles (la monnaie péruvienne) dans la première ville que l’on fuit au plus vite où les tuk tuk débouchent dans tous les sens et on se pose pour la nuit chez des Suisses dans un camping paradisiaque sur la plage, du coup nous y resterons 2 jours à ne rien faire et à pêcher. Nous y rencontrons des Français de Chamonix, une fille Belge seule en vélo, des Californiens.
>Dimanche nous avançons de quelques 50km sur la côte pour arriver dans une autre«bulle», une école de kitesurf, au bord de la plage, avec piscine, restaurant et plage privée; où Pierre va s’essayer au kitesurf….
Premier camping tenu par des Suisses
Journée détente et pêche
Iris, une fille Belge, qui fait l'Amérique toute seule en vélo, bravo
Ecole de Kite surf, tenue par des Français très sympatiques
Apprentissage du maniement de la voile
|
>Troisième leçon de kite, le vent souffle à 12 nœuds, plutôt faible et les vagues montent avec la marée à 16H00. Je change de moniteur, pour rendre service à un couple Français, en prenant un Colombien qui parle anglais et qui est très sympa. Mais au passage, on change de voile avec une 12m², beaucoup moins sensible que la 10m² d’hier, je perds du coup mes repères et perds du temps à réapprendre le maniement de cette voile. Avec la mer un peu forte, je ne pourrai pas me mettre sur le surf pour tester les waterstarts, ce sera pour la prochaine fois. Je prévois de continuer mes leçons à Kangaroo Kite Peru à Paracas, dans le sud du Pérou, le plan d’eau est protégé de la houle, cela devrait être mieux pour la suite.
>Mais c’est où le Pérou? Si c’est là le Pérou, ben, c’est pas le Pérou! 600 km de panaméricaine au milieu d’un désert, avec des tonnes et des tonnes de déchets! On n’avait encore jamais vu cela.
>C’est avec un peu de désappointement que nous terminons notre première semaine au Pérou, dans ce chaos plastifié, au bout du chemin, nous trouvons la jolie ville de Huanchaco, petite station balnéaire avec son ponton, so british et ses frêles embarcations de roseaux, appelées «caballitos de totora»; nous visitons le site archéologique de Chan Chan, de la civilisation ou régnèrent les rois Chimus, du 9 au 14ième siècle, qui seront détrônés par les Incas. Ce soir, nous mangeons sur le bord de mer, des pommes de terre fourrées avec un œuf, une olive et de la viande, cuites devant nous dans un grand chaudron d’huile, suivies de beignets arrosés de sirop de prune, on s’est régalé, le tout pour 2 euros!
Séchage du riz
Murs de 7 mètres de haut, en adobe, qui entourait toute la ville.
>Nous quittons la côte Pacifique pour la cordillère blanche et le parc national de Huascaran, par le canyon de Pato. Cette route spectaculaire surplombe la rivière Santa et se faufile entre des parois rocheuses d’un côté et de l’autre au-dessus de gorges profondes. Nous passerons sous une trentaine de tunnels où on a eu la chance de ne croiser personne car souvent la route n’a qu’une voie. Les paysages sont lunaires et rocailleux, parsemés de maigres cactus, cependant, quelques familles arrivent à y vivre dans des conditions surement difficiles.
>Dans la vallée irriguée, poussent de nombreuses cultures dont celle du fruit de la passion. Notre camping se trouve à 2200 d’altitude, après le village de Caraz, il est situé dans une ferme, nous y rencontrerons deux Brésiliens en vélo, des Américains sur la route depuis 3 ans et des Allemands, en Amérique du sud depuis 3 ans.
>Ce soir, nous sommes invités à un BBQ avec tous nos voisins.
Cannes à sucre
Maracuja, ou le fruit de la passion
Départ à 6h30 ce matin, pour laguna Paron, à 4200m d’altitude, 32 km de piste réalisés en 2H30; la route est bonne sur sa première partie, puis devient très caillouteuse les 15 derniers km; les virages sont très serrés, on monte en espérant qu’il n’y aura personne en face, car l’on ne pourrait pas se croiser. Nous sommes les premiers à arriver à l’entrée du parc qui n’ouvre qu’à 8 heures, le spectacle est grandiose. La cordillère blanche, ce massif montagneux Andin s’étend sur plus de 180 km et compte plus de 35 sommets de plus de 6 000 m. Il est connu pour ses nombreuses randonnées et ses lagunes bleues turquoises. Nous piqueniquons au bord du lac avant de redescendre au marché de Caraz.
>Aujourd’hui, c’est le Pérou! Que de belles vallées fleuries d’œillets, de belles montagnes et ce dimanche, tout le monde porte une belle tenue et un chapeau remarquable.
360 Laguna Paron
|
>Nouvelle balade dans la cordillère blanche, en passant par un col à 4717m, par une piste incroyable, vertigineuse entourée de glaciers, c’est pour l’instant notre record d’altitude, y étant acclimatés depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucun problème, ceci dit, si nous faisons un peu d’effort, le manque d’oxygène se fait vite ressentir.
>Heureusement, il y a peu de circulation, quelques bus de tourisme et camions de transport. Arrivés au col, nous lançons le drone qui prend encore 250 m en hauteur pour voler à presque 5000m, quand je le récupère il est gelé. De l’autre côté du col, la descente est plus douce avec de nombreux lacs, ce soir nous dormons sur la place d’un joli village de montagne, entre la police et la mairie avec l’accord des policiers. Ici les gens sont plus ouverts, ils sont étonnés et contents de nous voir, nous discutons avec eux avec plaisir et faisons quelques courses.
Le Huascaran à 6768 m
|
Yanama, nous avons dormi devant cette mairie à coté du commissariat
L'église originale du village
Souvent, les femmes, en marchant, filent la laine ou tricotent, on apercoit les pieds d'un enfant qui est tenu dans le dos
Vidéo réalisée à partir des enregistrements de notre caméra avant
Chacas
>Ce matin, nous partons dans la vallée Pastoruri, toujours dans le parc Huascaran, renommé pour son écosystème: les Puyas Raimondi. Ces plantes, spécifiques à la région haute Andine, poussent dans un sol humide, entre 3000 et 4000 m. Elles vivent de 40 ans à 100 ans, mesurent de 6 à 15 m, produisent de 6 à 10 milles fleurs et une fois fleuries, elles meurent. La route traverse une large vallée à 4200 m ou l’on peut voir des habitats typiques de ces montagnes; de nombreux troupeaux de brebis et de vaches. A 4800m, on s’arrête pour faire une randonnée de 2500m qui nous monte pour la première fois à plus de 5000 m d’altitude; Hélène en profite pour tester des feuilles de coca pour faciliter la montée, perso, je teste des cacahouètes enrobées dans du sucre, en tout cas, nous arrivons au pied du glacier sans problème. Celui-ci aussi est victime du réchauffement, il recule chaque année et ne sera bientôt plus qu’un souvenir.
>Ce soir, nous dormons à l’entrée du parc, à 4165m, à côté de la maison des gardes.