Frontière entre la Gréce et la Turquie – Notre parking à Istanbul pour 11€ les 24H plus les services
Départ pour une journée de mini croisière sur le Bosphore
A midi, le bateau fait un arrêt de 2 heures qui nous laisse le temps de manger et découvrir une petite ville
Le pont de Galata rempli de pécheurs
Les cannes à pêche vues de dessous le pont
Le bazar Egyptien
Mosquée Bayezid II, Mosquée impériale ottomane
Istanbul, Turquie
Pour notre seconde journée à Istanbul, le temps est moyen, mais la pluie ne nous gênera pas. La journée commence par la visite de la Mosquée Bleue puis de la Mosquée Sainte Sophie et la citerne Basilique. Après une grillade de viande d’agneau, nous passons le pont de Galata qui enjambe la Corne d’or pour se perdre dans les rues de Galata.
La Mosquée Bleue
La Mosquée Bleue fut commandée par le Sultan Ahmet premier, elle fut achevée après 6 années de travaux en 1616, elle fut terminée 10 ans avant Saint Pierre de Rome dont l’édification dura 2 siècles. Elle est célèbre pour ses 6 minarets dont seules sont dotées les mosquées les plus sacrées. Plus de 21000 carreaux de faïence à fond bleu tapissent les murs et en font un des joyaux de l’art musulman.
Sainte Sophie
Sainte-Sophie est une ancienne église devenue mosquée. À l’origine basilique chrétienne, elle est construite dans un premier temps au IVe siècle, puis reconstruite bien plus grande au VIe siècle sous l’empereur byzantin Justinien, où elle acquiert sa forme actuelle. Souvent surnommée « la Grande Église », elle est le plus important monument de l’architecture byzantine et demeure l’une des plus prestigieuses églises de la chrétienté jusqu’au XVe siècle.
Après la prise de Constantinople par les armées ottomanes en 1453, elle est convertie en mosquée sous le sultan Mehmet II, statut qu’elle conserve jusqu’à la fin de l’empire ottoman1. En 1934, elle perd son statut de lieu de culte pour devenir un musée, sur décision de Mustafa Kemal Atatürk, devenant l’un des musées les plus visités de la république de Turquie. Puis le 10 juillet 2020, un décret du Conseil d’État turc décide sa réouverture au culte musulman comme mosquée, provoquant une vague de critiques internationales.
La citerne basilique
La citerne basilique, baptisée par les Turcs « le Palais englouti ». Immense citerne Byzantine, longue de 140m x 70m et haute de 8m, sa capacité est de 78 000 m cube d’eau. Construite par l’empereur Justinien en 542 grâce à 7000 esclaves. Elle se trouvait sous la cour d’une basilique incendiée, puis reconstruite et fut ainsi appelée la citerne basilique. Elle compte 336 colonnes réparties en 12 rangées de 28.
L’obélisque de Théodose (empereur Romain)la fit venir en 390 d’Alexandrie. Originaire du temple de Karnak, ce monolithe en granit rouge d’Assouan pèse 300 tonnes. C’est le plus ancien monument de la ville (3500 ans)
Pause thé et baklava
La tour Galata, dernier vestige de l’enceinte Génoise du XIII siècle
La façade de cet hotel est recouverte d’une glycine tentaculaire
Le Péra Palace fut construit par la compagnie des wagons lits pour les voyageurs de l’Orient Express en 1892. Il fut le premier batiment équipé d’électricité à Istanbul et fut à l’entre deux guerres un haut lieu d’espionnage
Sandwich à la sardine
Istanbul, Turquie
Nous découvrons un peu plus chaque jour cette ville pleine de charme, aux rues vibrantes d’animation, des marchés, des bazars étincelants, d’alléchantes vitrines débordant de pâtisseries, bars à chicha, marchands ambulants. Les rues sont bien souvent dédiées à un métier, la rue des chaussettes, rue de la lingerie où tous les vendeurs sont des hommes, des luminaires, des outils, des chaussures, des lunettes… Et de plus les gens sont très gentils, ce matin, voyant que nous nettoyions nos lunettes avec un kleenex, un marchand de lunettes est venu nous donner avec le sourire une lingette microfibre.
Le clou de la journée sera la visite du palais de Topkapi qui nous prendra 4 heures. Ce palais fut de la fin du XV au milieu du XIX, la résidence principale des sultans. Sur 36 sultans de la dynastie Ottomane, 26 vécurent à Topkapi, chacun apportant des embellissements à cet immense palais. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance. Il domine la Corne d’Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Le nom de « Topkapı Sarayı » signifie littéralement « palais de la porte des canons », d’après le nom d’une porte voisine aujourd’hui disparue. Il s’étend sur 70 hectares, et est entouré de cinq kilomètres de remparts.
Après la fin de l’Empire ottoman en 1921, le palais de Topkapı est transformé en musée de l’ère ottomane.
Il offre de nombreux exemples de l’architecture ottomane et conserve d’importantes collections de porcelaine, de vêtements, d’armes, de boucliers, d’armures, de miniatures ottomanes, de manuscrits de calligraphie islamique et de peintures murales, ainsi qu’une exposition permanente du trésor et de la joaillerie de l’époque ottomane.
Mosquée de Mehmet Pasa
Petit fragment de la Pierre noire de la Mecque serti dans une plaque d’or
Sandwich au poisson et Kebab
Le café est remplacé par le thé excellent accompagné de patisseries pas très légères mais succulentes
Topkapi et ses jardins
Le Hancer, la lame est nichée dans un fourreau d’or et de diamants avec sur sa garde 3 émeraudes
Le diamant du marchand de cuillères, il a été trouvé dans un tas d’ordures au XVII siècle; Un brocanteur l’aurait acheté au découvreur contre 3 cuillères (d’où son nom), en forme de poire de 86 carats, il est entouré de 49 énormes brillants
Trone incrusté de pierres précieuses et de perles
Baton de Moise qui lui aurait permis d’ouvrir la mer rouge
Empreinte de pied du prophète Mahomet – – Sabre du prophète David
Sabres et sandales de Mahomet
Appartement privé du Sultan et de sa cour dans le harem- -Appartement des concubines
La Bibliothèque
Chandelier pesant 48KG d’or massif incrusté de 6666 diamants
Plus de 1000 personnes s’activaient dans ces cuisines pour servir 5000 couverts chaque jour.
Istanbul, Turquie
Journée très pluvieuse, la pluie ne s’arrêtera qu’à 17H00. Un taxi nous amène au pied du bazar Egyptien, pour aller découvrir une nouvelle partie de la ville : la Mosquée Neuve, la Mosquée de Soliman le Magnifique puis la Mosquée de Sehzade et pour finir la journée le musée archéologique.
Entre 2 visites de mosquées on découvre le restaurant Soliman dans le quartier universitaire, qui sert une cuisine familiale peu onéreuse mais surtout excellente. Nous découvrons de nouvelles spécialités turques faites maison et la famille qui tient le restaurant est très sympa.
La Mosquée Neuve ou mosquée Nouvelle. La construction de la mosquée commence en 1597 sur l’ordre de la sultane Safiye, épouse du sultan Mourad III. Davud Ağa, un apprenti du grand Sinan, est le premier architecte de l’édifice mais il meurt en 1599. Il est alors remplacé par Dalgic Ahmed Cavus.
Le projet est entravé par des dissensions politiques, notamment des désaccords à la cour du sultan, en raison de son emplacement et de son coût. En effet, le quartier d’Eminönü est le principal centre de commerce de la cité et abrite une importante communauté juive. En choisissant cet emplacement, la sultane espère étendre la sphère d’influence de l’islam dans la cité. Elle joue notamment sur le mécontentement des marchands étrangers envers leurs homologues juifs dont le pouvoir et l’influence ne cesse de croître. Cela fournit à la sultane un prétexte commode pour ordonner la confiscation de leurs biens alors que beaucoup critiquent violemment — notamment les janissaires — cette dépense superflue et l’accroissement de son pouvoir politique.
La sultane doit ainsi abandonner son projet à la mort de Mehmed III. Le nouveau sultan Ahmet Ier se désintéressant du projet : la sultane Mère est reléguée dans le harem et la construction abandonnée. Le bâtiment inachevé tombe alors en ruine et est en grande partie détruit par un incendie en 1660. L’année suivante, l’architecte impérial Mustafa Ağa suggère que la Validé Hatice Turhan, la mère du Sultan Mehmed IV, achève le projet en témoignage de sa piété. La mosquée est achevée en 1663 et inaugurée en 1665.
La mosquée Süleymaniye est une mosquée impériale ottomane d’Istanbul, conçue par l’architecte Sinan pour le sultan Soliman le Magnifique et construite de 1550 à 1557.
La mosquée et son complexe représentent une organisation urbaine étendue dans une vaste zone comprenant une école coranique, un hôpital, un bain public (hamam), un hospice, six collèges de théologie, des soupes populaires, des magasins…
La mosquée est entourée d’un jardin verdoyant avec une terrasse qui offre une vue sur le Bosphore et la Corne d’or par-dessus la ville.
Le mausolée abritant les sarcophages de Soliman et d’une partie de sa descendance fut dessiné par l’architecte Sinan.
Le mausolée de son épouse Roxelane, ancienne esclave du harem devenue favorite puis épouse.
La mosquée Sehzade est construite sur l’ordre du sultan Soliman le Magnifique, à la mémoire de son fils aîné, le prince Mehmet, décédé à l’âge de vingt et un ans en 1543. La cause de sa mort n’est pas connue avec certitude. Œuvre de l’architecte impérial Sinan, la mosquée est considérée par les historiens de l’architecture comme son premier chef-d’œuvre de style ottoman. Elle est achevée en 1548.
Acqueduc de Valens construit en 378 pour alimenter la ville de Byzance
Parc de Gulhane
Inspiré par la Révolution française, Mustafa Kemal Atatürk profite de ce qu’il considère comme une trahison du sultan Mehmed VI pour mettre un terme à son règne le 1er novembre 1922. Après la proclamation de la République, il déplace la capitale d’Istanbul à Ankara et occidentalise le pays à travers plusieurs réformes radicales dans une volonté farouche de rupture avec le passé impérial ottoman et islamique. Ainsi, il inscrit la laïcité dans la constitution, supprime l’islam en tant que religion officielle, abolit les instances chariatiques, donne le droit de vote aux femmes, et remplace l’alphabet arabe par l’alphabet latin. Sous sa présidence autoritaire dotée d’un parti unique, la Turquie a mené une révolution sociale et culturelle sans précédent généralement appelée « révolution kémaliste ».
Musée archéologique
Seul le sultan était autorisé à entrer dans la cour de la mosquée à cheval. La chaîne a été placée là, de sorte que le sultan devait baisser la tête chaque fois qu’il entrait dans la cour afin de ne pas la toucher. Il s’agissait d’un geste symbolique, pour assurer l’humilité du sultan face au divin.
Ce soir, le camping est bondé
Istanbul, Turquie
Mon texte démarre ici
Restaurant original
Rue des accastillages
Balade en bateau sur la Corne d’Or jusqu’à la colline d’Eyup
Un café où Pierre Loti avait ses habitudes
Une zone de prière réservée aux femmes
Poyrazlar, Turquie
Lever à 5H45 pour éviter les embouteillages et quitter Istanbul, ce plan matinal se révèlera parfait pour traverser les 45 km de banlieue. Après 140km, c’est avec la pluie que nous arrivons dans un très beau camping près d’un lac, nous sommes très bien accueillis par la famille qui tient ce camping. Le temps est frais, un poêle à bois trône au milieu de la salle commune et le thé sera bien apprécié. La campagne environnante est très reposante après 6 jours passés à Istanbul. C’est un week-end festif de 3 jours avec le premier mai et beaucoup de familles sont ici réunies à cette occasion. Le long des rives du lac, une immense zone de piquenique s’étale sur près de 3 km avec des tables, bancs et barbecue et ce dimanche est bien animé. Nous profiterons de cette journée ensoleillée pour sortir les vélos et découvrir la campagne. Le boulanger chez qui on s’arrête est étonné de voir se garer 2 vélos et entrer 2 personnes qui ne parlent pas la langue dans un village peu fréquenté par les touristes. Il était tellement content qu’il nous a sorti 2 tabourets pour nous reposer. Dans le village suivant, le patron très souriant nous sert le repas et nous invite ensuite à boire le thé sur sa terrasse, avec quelques gestes et le traducteur, nous arrivons à communiquer.
Notre camping pour 2 jours
Devant la boulangerie, Ekme veut dire le pain
Un carré de salade au milieu d’une terrase en béton!
Le dessert: vermicelle, noix et sirop
Le patron nous offre le thé, moment très convivial
Cireur de chaussures
Sur la table, petit poêle à bois pour le thé – Tente avec un poêle et des tapis au sol
Yörük, Turquie
Du XIII au XIX siècle, jusqu’à l’apparition du chemin de fer, Safranbolu a été un poste caravanier important sur la principale route commerciale reliant l’orient à l’occident. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est l’une des plus belles villes de Turquie grâce à son ensemble exceptionnel de vieilles demeures ottomanes. Cette ville doit son nom à la culture du safran qui était autrefois utilisé dans la teinture et la pharmacopée en étant l’épice la plus chère du monde. Nous en achèterons 1g pour, après négociation, le payer 100TL soit 4 ,7 euros.
AU village de Yoruk Koyu, les habitants avaient la particularité de tous pratiquer le même métier : ils étaient boulangers de père en fils et exerçaient un peu partout dans le pays, mais aujourd’hui, il n’y a plus de boulanger dans le village. Nous achèterons des confitures d’orange, de coing et canneberge à des villageois qui les vendent devant leur maison.
A 17H30, en passant devant un petit restaurant où une famille dressait une table pour prendre leur diner, nous avons été tenté de les suivre en commandant le même repas. C’était simple et excellent comme un repas en famille, ils nous ont offert le dessert et nous passons la nuit sur le parking du village.
Minaret en bois – Safranbolu
Préparation d’un café à la braise
Il faut récolter 150 000 fleurs pour 1 kg de safran
Minaret en bois – Yörük Koyu